Manifeste pour un socialisme nouveau

C'est un document de travail et  de réflexion pour les socialistes démocrates que je donne à lire à nos camarades après le rassemblement de la Rochelle.

C'est un outil de dialogue,  un texte plus abouti sera publié dans quelques semaines après d'autres rendez vous de travail.

Il s'agit d'effectuer une "rénovation" de l'identité politique progressiste et solidaire.

Cette démarche existe pour contribuer à préparer l'avenir du Parti socialiste et de la gauche.

Le manifeste peut-être obtenu sur ce lien cliquer ici

Comments

[petitmaje]

Ce document est intéressant par les avancées qu’il présente dans certains domaines : -         l’égalité réelle opposée à l’utopie socialiste du « à chacun selon ses besoins -         les apports positifs de l’économie de marché et notamment la phrase « on ne peut redistribuer que ce que l’on a produit ». -         la reconnaissance de l’individu et de l’individualisation croissante de la société. Nous avons beaucoup à réfléchir, à gauche, sur ce phénomène évident -         l’apport de la démocratie participative. Hommage aux apports de Ségolène Royal à la réflexion sur ce sujet. -         La nécessité de retrouver un Etat social efficace. Sur ce point je préfère nettement les avancées plus hardies du Manifeste des Gracques, le modèle suédois, mais c’est un début. -         La nécessité du volontarisme économique pour favoriser la reconversion de notre économie. -         Le paragraphe sur les retraites  D’un autre côté, je trouve dommage qu’il n’y ait rien sur le concept de fléxi sécurité, pourtant fondamental pour permettre aux entreprises de s’adapter à un  monde changeant, tout en préservant les salariés de l’angoisse du lendemain, rien sur les classes sociales sur lesquelles appuyer ce projet, rien sur la rénovation du parti, rien sur les alliances politiques à revoir. Je trouve aussi bien frileux et trop au frein à main le rapport au capitalisme et à la mondialisation. L’économie de marché n’appartient pas à la droite et nous devons nous l’approprier hardiment pour l’orienter différemment quand c’est nécessaire. La mondialisation est un fait et comme pour un TGV roulant à grande vitesse, la seule solution est de monter dedans sans états d’âmes.