station d'épuration : du nouveau

Lors de la séance du conseil municipal du vendredi 10 février le précédent permis de la station à Kerzellec a été retiré et remplacé par un nouveau. Le site demeure inchangé mais le bassin à marée qui était situé en contrebas sur la seconde parcelle est supprimé et déplacé sur le site de fort Clohars. L’adjoint aux travaux, Jacques Allix, a expliqué que cette implantation avait été souhaitée depuis le début mais la police de l’eau s’y opposait il y encore quelques mois. La nomination d’un nouveau responsable de ce service et les interventions de l’agence de l’eau ont infléchi ce refus. Les services d’Etat ont finalement validé cet emplacement du bassin à marée. Il prendra place dans un ancien bassin d’aération de 850 m3 situé sur le site de l’actuelle station. D’autres améliorations ont été proposées par les techniciens et les architectes qui travaillent sur le projet (déplacement de cuves, suppression d’une grille remplacée par une haie naturelle, traitement alterné bois enduit concernant les façades côté cour, chemin piéton, stationnement plus nombreux…). Selon les propos du Maire le projet présenté est ici encore amélioré, il y aura un équipement important en moins sur le site, tout cela devrait rassurer les riverains. Il a aussi rappelé les exigences très fortes qui sont fixées par la collectivité pour qu’il n’y ait aucune nuisance.
Il a rappelé qu’il y avait 4 procès contre le précédent projet… Au vu de ce nouveau permis, espérons que les opposants se rangeront à la raison.
L’opposition UMP par la voix de Francis Jegou est intervenue en indiquant que ce changement montrait que le dossier n’était pas sérieusement géré ! Avec cette réaction on ne que peut craindre que la politisation de ce dossier continue… Au vu de la qualité du projet et des précautions prises cette position parait pourtant de plus en en plus intenable....Le nouveau permis a été adopté par 22 voix contre 4 (Isabelle Pivert donnant désormais son pouvoir au groupe UMP).
Lors du quart d’heure citoyen les opposants à l’origine des différents procès ont cherché à trouver de nouveaux angles d’attaque.  Ils se sont plaints de l’augmentation de la hauteur des bâtiments (sic) et ont indiqué qu’à Montpellier, selon des riverains, une station posait des problèmes de nuisances. En oubliant au passage qu’il s’agit d’une station à boues activées, nettement moins performant dans ce domaine, et non le système membranaire retenu à Clohars.
Pour terminer Jacques Allix a précisé que le calendrier des travaux prévus devrait être tenu.