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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 20:54

Classement des 576 députés

Ce classement du plus gros au moins cumulard a été réalisé conjointement par Le Post.fr et Le Monde.fr. La méthodologie employée classe les députés en fonction de "points cumuls" mais aussi des "budgets théoriques" gérés.

C'est Pierre Cohen, député PS de Haute Garonne, qui enlève d'une courte tête ce peu reluisant classement devant le porte-parole du groupe socialiste à l'assemble nationale et maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault.
 
Le récent vote des militants socialistes sur le non cumul va devoir amener bon nombre de camarades à "lâcher" quelques mandats. Et c'est tant mieux!



Je n'avais pas beaucoup de sympathie pour le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, mais après l'avoir entendu traiter les militants socialistes "d'hypocrites", je me permettrai de lui dire en moins polissé "faux cul"!

On peut noter l'excellent classement de notre député de la 8ième circonscription Gilbert Le Bris et celui du député de Quimper Jean-Jacques Urvoas qui sont placés au-delà de la 500ième place. Bravo camarades!

Mais, il faut le dire et le savoir, un bond au classement est possible pour Jacques Le Guen, député UMP finistérien, en cas de victoire aux élections régionales. En effet, il cumule déjà pas moins de 4 fonctions : conseiller municipal, conseiller général, président d'intercommunalité en plus de son mandat de député. Mais ce n'est pas assez, le nord finistérien jure sur le coeur qu'il veut tout donner pour la Bretagne!

Ah oui comment on dit M. Bertrand? 

Jérôme Le Bigaut

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 23:49

La fête de la rose est une manifestation qui a le mérite d'exister, mais malgré le dévouement des militants, sa forme actuelle est à bout de souffle. Il faut avoir le bon sens de le reconnaitre et l'ambition de transformer cette rencontre en une tribune, certes socialiste mais enthousiasmante, ouverte à d'autres mouvements, associations,syndicats, partis politiques, individus soucieux de s'interroger ENSEMBLE,de chercher, débattre,proposer d'autres alternatives... Un exemple parmi d'autres : le repas " républicain" mériterait une mise en pratique scrupuleuse des pratiques respectueuses de l'environnement prônées par le PS et la Cocopaq ( tri des déchets,nourriture choisie,pas de jetables ) sans exemplarité, cela signifie que nous n'y croyons pas nous même.

L'optimisme est de rigueur!!! : pour preuve le petit atelier sur le développement durable organisé ( malgré le bruit et la musique anonyme ) par Anne Maréchal avec le concours d'un agriculteur de Mayenne du réseau " cohérence" et le responsable des questions écologiques au PS ( de Landerneau je crois? ): une foule de questions passionnées a fusée et je dois vous dire que les interrogations et reflexions des intervenants sur l'écologie politique,le rôle du marché,la place et la nécessaire transformation de l'agriculture , l'industrie automobile, l'intérêt d'une réflexion sur la notion de décroissance, la place de l'humain, le nucléaire etc etc....Bref enfin quelque chose de RAVIGOTANT! Cette rencontre rafraichissante sans tabou et sans niaiseries laisse espérer à celles et ceux qui doutent un autre monde possible . Cécile "Soufflot" et bien des alter-mondialistes y auraient trouvé leurs petits.

Des ententes, passerelles, accords avec d'autres acteurs politiques sont non seulement souhaitables, mais c'est la seule issue .
Aucun parti à gauche n'est capable de rassembler suffisamment pour faire cavalier seul
Deux mots sur les primaires,idée séduisante à priori mais floue pour beaucoup de membres du PS et au delà : n'est ce pas mettre la charrue avant les boeufs?
Sans avoir débattu et confronté nos idées, espérances, stratégies avec nos hypothétiques alliés ( dont certains classent sans vergogne le PS à droite !), cette initiative me semble incantatoire : sur de multiples choix et problèmes de fond il n'y a pas encore de vaste consensus au niveau des états majors, ni à gauche, ni à l'extrême gauche, ni au centre ( il faut bien l'évoquer sans avoir peur de l'excommunication ), sur le terrain et localement , c'est (parfois ) plus simple et plus sain.

la confiance ne peut éclore sans le lien, il faut " s'apprivoiser" comme le petit prince et le renard, " on ne connait que les choses que l'on apprivoise'"

Gérard Ignace

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 14:57

Un comité local sur la commune de clohars-Carnoët est en cours de constitution. Bientôt plus d'informations...
 
MODE OPERATOIRE DE LA VOTATION CITOYENNE


Pour le bon déroulement de la votation, certains impératifs sont à respecter, afin de garantir le caractère démocratique et légitime de notre démarche.


La période de la votation
Pour un maximum d’efficacité, il sera possible de voter du 27 septembre au 3 octobre 2009 suivant les opportunités, le temps fort restant bien sur le samedi 3 octobre.


Les horaires du vote
Le seul impératif reste la fin du scrutin, fixée à 18 heures le samedi 3 octobre pour la remontée des résultats au niveau national. La compilation des résultats se fera au fur et à mesure, en tout état de cause le Comité national sera « de permanence » le dimanche 4 octobre 2009.


Les lieux de vote
Il n’y a pas d’impératif, en mairie, sur les marchés, bien sur devant les bureaux de poste, dans ou aux abords des entreprises où cela sera possible. L’objectif étant de donner au maximum de personnes la possibilité de se prononcer. Une carte interactive est disponible en ligne sur le site du comité national avec par département les lieux de vote.


Le vote

-  Toute personne âgée de plus de 18 ans peut voter, quelle que soit sa nationalité, il n’est demandé aucune pièce d’identité.
-  Sur la feuille d’émargement, faire inscrire son nom, prénom, sa ville de résidence et sa signature
-  Elle pourra ensuite cocher la case de son choix sur le bulletin de vote et l’introduire dans l’urne.

Le processus pouvant être un peu long, prévoir suffisamment d’assesseurs et de feuilles d’émargement en fonction de la fréquentation potentielle.


Dépouillement et remontée des résultats


Cas 1 : Il existe un comité dans votre département, (Comités départementaux en page d’accueil du site http://www.appelpourlaposte.fr/), c’est lui qui organise le dépouillement et la remontée des résultats sur le comité national.

Cas 2 : Il n’y a pas de comité départemental, dans ce cas le comité local ou la commune organisatrice organisent le dépouillement et remontent les résultats au comité national .

Pour toute information sur la création de comités, les communes désireuses d’organiser la votation, nous écrire à contact@appelpourlaposte.fr

9h00-12h00 &13h30-17h00 au 01 44 62 12 48

Du samedi 3 octobre au lundi 5 octobre, jour de publication des résultats nationaux : Le comité national tiendra sa permanence de campagne à la mairie du 2ème arrondissement de Paris

4 numéros de téléphone seront disponibles pendant cette période


Adresse postale où remonter les bulletins de vote, feuilles d’émargement et PV de dépouillement : Le Lien votation La Poste 12 villa d’Este Tour Atlas 75013 PARIS

Syndicats, associations et partis politiques signataires de l’appel pour La Poste :

CFTC Postes et Télécommunications • Confédération CFTC • Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT • CGT Finances • CGT Banque de France • Confédération CGT • Confédération Nationale du Travail CNT- PTT • Confédération Paysanne • FO Communication • FNEM FO Fédération nationale de l’énergie et des mines Force Ouvrière • Confédération FO • SUD Crédit Foncier • Fédération SUD PTT • FSU Fédération Syndicale Unitaire • SUD Caisses d’Epargne • Union Syndicale SOLIDAIRES • Fédération CNT-PTT • ACU (Association des communistes unitaires) • Alter Ecolo • Alternative Libertaire • ANECR Association Nationale des Elus Communistes et Républicains • CAP 21 Citoyenneté, Action, Participation pour le 21ème siècle • Club Gauche Avenir • CNCU Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme • Debout la République • Fédération des élu/es Verts et Ecologistes • La Fédération pour une alternative sociale et écologique • Fédération Nationale des Elus Socialistes Républicains • Gauche Unitaire • GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie européenne/Gauche verte Nordique • Les Alternatifs • Les Objecteurs de Croissance • Les Verts • Mouvement de la Jeunesse Communiste • Mouvement des Jeunes Socialistes • MRC Mouvement Républicain et Citoyen • NPA Nouveau Parti Anticapitaliste • PCF Parti Communiste Français • Parti Communiste Ouvrier Français • Parti de Gauche • PRG Parti Radical de Gauche • PS Parti Socialiste • République et Socialisme • Action Consommation • AFOC Association Force Ouvrière des Consommateurs • AITEC Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs • Amis de la Confédération paysanne • Confédération Paysanne • AC Agir contre le Chômage • APEIS Association Pour l’Emploi, l’Information, et la Solidarité • ATTAC • CNR Conseil National de la Résistance • Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics • DAL Droit au Logement • Fondation Copernic • INDECOSA CGT • IPAM Initiatives pour un Autre Monde • Jeunes Laïques et Solidaires • Marches Européennes • M’PEP Mouvement politique d’éducation populaire • Réseau Européen des Missions Publiques • Résistance Sociale • UFAL Union des Familles Laïques • UNEF Union nationale des Etudiants de France • UNRPA Union Nationale des Retraités et Personnes Agées

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 20:09

Voici la suite et fin de l'interview de Jacques Juloux par La lettre de L'Intercommunalité sur la réforme territoriale.

Sur la photo prise au bar des sports de Clohars entre les deux tours des élections municipales, on retrouve de gauche à droite Jacques Juloux, Pierre Maille (Président du Conseil Général du Finistère), Jean-Jacques Urvoas (député de Quimper) et Michaël Quernez (Vice président du Conseil Général). 

 


Vous sentez-vous concerné ?

 

JJ : "Au premier plan bien sûr ! Et je ne suis pas rassuré….Comme nouveau Maire j’ai eu besoin de m’impliquer très rapidement dans la logique comptable de ma commune. Il s’agissait d’évaluer nos marges de manœuvre et forcément de connaître les mécanismes de nos recettes afin d’envisager les dépenses. Etre élu c’est mettre en œuvre un programme sur lequel vous avez passé un pacte avec la population. Le réaliser  nécessite de déterminer les contours financiers pour son exécution. Comment faire si les crédits disparaissent ou si les mécanismes de financement fluctuent ? J’ai dû recourir à un relèvement des taxes locales de 10% afin d’assurer de nouveaux services et de pouvoir maintenir une épargne brute suffisante pour assurer nos investissements. Comment faire si les financeurs ne sont plus les mêmes et si les financements ne sont plus aux mêmes niveaux ? Il y a une réelle inquiétude…..


Autres questions : la partie de la taxe reversée par la communauté de communes sera-t-elle maintenue à la même hauteur dans le nouveau dispositif ? La dotation de solidarité pourra-t-elle être continuer également à être versée à l’identique ?

Mettez-vous à la place du Maire que je suis. Quand vous venez d’augmenter votre fiscalité et qu’en bout de course des incertitudes viennent brouiller la lisibilité future de votre action il y a de quoi être concerné non ?

 

Pour la réforme territoriale je ne suis pas acquis à l’idée. Je crois que le département et la région, contrairement à ce qui est dit, sont assez bien vécus et compris de nos concitoyens. En gros les français comprennent que ces deux collectivités financent des équipements et aident les communes. Ce qui est plus abstrait c’est le niveau intercommunal. C’est un peu comme le niveau Européen. C’est notre identité commune mais on  saisit mal les contours et les mécanismes qui œuvrent à la prise de décision. La tendance, dès lors, est de rejeter les décisions prises. Je note d’ailleurs que dans ces deux assemblées la recherche du consensus est nécessaire pour décider, contrairement aux autres assemblées, où ce sont davantage des majorités qui décident souvent seules."

 

Faut-il réformer l’organisation territoriale ?

 

JJ : "Même s’il le fallait, le problème actuel dans notre pays n’est vraiment pas là. Pour moi c’est brasser du vent et d’une certaine manière renvoyer que les élus font mal leur travail. Pire, c’est anti pédagogique. Plus vous changez nos institutions, plus nos concitoyens sont dans le brouillard et se sentent déconnectés et suspicieux vis-à-vis des élus.

Je pense que les français commencent seulement à comprendre les mécanismes électoraux de nos différentes assemblées née de la décentralisation. Les citoyens ont besoin de stabilité pour s’approprier les enjeux qui caractérisent chaque élection. Pour les régionales, par exemple je pense qu’ils ont assimilé le mode de scrutin de liste à deux tours et que ce système a fait ses preuves. On va encore tout changer !

Il me semble très urgent que les élus intercommunautaire soient désignés par les électeurs et non délégués par les conseils communaux. De même des passerelles sont sans doute à imaginer entre les assemblées départementales et communautés. En tout cas, vouloir fusionner les régions et départements avec des élus communs serait une mauvaise idée. Concrètement elle serait en difficulté pour pouvoir bien fonctionner vu les étendues des territoires concernés. Elle rendrait encore plus difficile les liens entre les citoyens, les communes et les centres de décision."

 

 S’il y avait une seule mesure à prendre, quelle est de votre point de vue la plus urgente ?


JJ : "Pour moi l’urgence c’est avant tout la réforme du statut de l’élu. Il faut avant tout assurer la diversité et le renouvellement régulier de nos assemblées et communes. Cela suppose un véritable droit pour les élus à être détachés et payés sans perte de revenus avec un droit à la retraite associé. Sans cela, seuls les fonctionnaires et professions libérales peuvent assumer à peu près correctement leur mandat. Je crains qu’en limitant le nombre des élus, comme l’exprime le président, c’est exactement à l’inverse qu’on aboutira. Si l’ont veut que des jeunes, des salariés du privé, des français dans leurs diversités il faut qu’ils sachent qu’ils peuvent jouer un rôle et que leur présence sera facilitée et souhaitée. Ce n’est pas le cas aujourd’hui…"

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 23:26

Jacques Juloux a été  interviewé par le journal La Lettre de l'Intercommnunalité sur la réforme territoriale.

Le sujet de cet article est de recueillir sous forme de 3 à 4 questions le sentiment d'un nouveau maire sur les bouleversements de l’organisation territoriale en projet.


QUE PENSE UN MAIRE DES REFORMES A VENIR ? DE QUELLES INFORMATIONS DISPOSE- T-IL ? SE SENT-IL CONCERNE ?

Maire de Clohars-Carnoët, commune de 4 000 habitants en Sud Finistère, membre de la Communauté de Communes du Pays de Quimperlé,  Jacques JULOUX est le nouveau magistrat de la cité et vice-président de la communauté.

Il s’agit pour lui d’une première expérience de gestion d’un exécutif et du premier mandat d’élu.

Les projets à venir de réforme de l’organisation territoriale, de réforme de la fiscalité locale vont nécessairement impacter la gestion de sa commune. Comment réagit-il à ces phénomènes ?

 

1 Quelle connaissance avez-vous des réformes en cours?

 

J. Juloux : "Celle de tout citoyen j’imagine : théorique et incomplète. Avec l’actuel régime présidentiel les déclarations font légion et rien n’est jamais certain avant l’arbitrage final….C’est comme une tension permanente. C’est parfois difficile car la lisibilité n’est jamais là et les décisions tombent du jour au lendemain. Concernant la réforme des collectivités territoriales j’ai compris qu’il serait question de limiter le nombre d’élus. Il y aurait un échelon de trop entre région, département et communauté de communes. L’idée serait de faire des élus polyvalents sur 2 de ces niveaux.

Concernant la fiscalité là c’est carrément le grand point d’interrogation. Du jour au lendemain on a appris que la taxe professionnelle allait disparaitre pour être remplacée. Je dois vous avouer qu’aujourd’hui je suis incapable de savoir par quoi, ni de quoi demain serait fait. C’est le vide sidéral. Je lis ici et là que des commissions planchent mais rien ne me semble établi à ce jour. Je n’ai pas souvenir que ce point ait été débattu lors des présidentielles non plus"

la suite au prochain article...

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 12:05

"Andes Dro" : un tour en Amérique Latine 

(pour ceux qui n'avaient pas encore l'adresse)

Ca fait rêver...


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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 12:31

(il y a des progrès à faire pour la vidéo...)


Les instructions toboggan

Le hamman

La douche qui masse

Le sauna

L'accueil

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 17:37

Le Conseil des ministres a adopté le mercredi 29 juillet l'ordonnance portant sur la nouvelle carte des circonscriptions législatives.

Le Conseil constitutionnel a demandé à juste titre ce redécoupage pour que les évolutions démographiques soient prises en compte. Le Parti socialiste s’est immédiatement inscrit dans cette démarche et l’a fait savoir au gouvernement.

La démarche retenue pour ce redécoupage et son résultat ne sont pas dignes d’une démocratie.


Le projet adopté par le gouvernement est partial. En effet, en prenant en compte les résultats des dernières élections législatives en 2007 :


- sur 33 circonscriptions supprimées, il y en a 23 de gauche et 10 de droite

- sur 33 circonscriptions créées, il y en aurait 9 de gauche et 24 de droite

- l’écart actuel de sièges entre la gauche et la droite serait augmenté de 30 sièges en faveur de l’UMP.


Pire, avec 51,3 % des voix, la gauche serait minoritaire à l’Assemblée nationale.

 

Contrairement à ce qui a été dit, et malgré les demandes répétées du Parti socialiste auprès du président de la République, du gouvernement et de la commission Guéna, les partis d’opposition n’ont pas eu accès à l’information et la commission Guéna ne les a pas entendus.

 

On est loin de l'esprit républicain et de la transparence indispensables quand on travaille sur un sujet aussi essentiel pour la démocratie.

La prise en compte par le gouvernement des recommandations de la commission Guéna, comme celles du Conseil d'Etat, s'est faite à géométrie variable.

Le gouvernement a pris prétexte des modifications démographiques pour conforter des circonscriptions acquises à la droite et pour rendre d’autres circonscriptions difficilement accessibles à la gauche. Il a par ailleurs modifié des circonscriptions dans des départements qui ne répondaient pas aux critères démographiques initiaux du redécoupage.

Alain Marleix, le ministre chargé de ce redécoupage n’a eu de cesse de prendre des engagements qu’il n’a jamais tenus.

 

Le Parti socialiste va donc utiliser toutes les voies de recours pour contester ce redécoupage partisan et va dans un premier temps déposer un recours contentieux devant le Conseil d'Etat.

Christophe Borgel
Secrétaire national en charge des élections

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 19:21

Le journal "Le Monde"
Martine Aubry
Article paru dans l’édition du 27.08.09.


L’insupportable surenchère des rémunérations des traders a repris au cœur de l’été, comme si de rien n’était. Le capitalisme financier n’est pas moralisable par des bons sentiments, et poursuit sa route. La crise la plus violente depuis 1929 laisse le “système” insensible et inchangé. Une société n’est durable que si elle se dote de règles justes, acceptables par une majorité de citoyens. C’est vrai pour les salaires, l’impôt ou les retraites. Ce que nous vivons en France ne relève plus de cette acceptation collective.


Ceux qui s’interrogent sur l’avenir du Parti socialiste devraient consacrer un temps au moins égal à dénoncer l’impasse du néolibéralisme, ses manquements et ses absurdités accumulés au cours des deux dernières décennies. Ce n’est pas un simple bug, c’est une société en panne de valeurs, de cohérence et de promesses. Cette société incontrôlable fait peur.

Le moment viendra vite où la gauche devra produire un programme de gouvernement, concret et solidement charpenté. Mais ne cédons pas au piège : les dérèglements que nous combattons ne sont pas de ceux qu’une bonne gestion de court terme ou des aménagements à la marge peuvent enrayer. Notre pays, notre planète traversent de fortes turbulences qui détruisent les repères. Pour retrouver de vrais progrès, il faudra à la France de l’imagination, du courage et le retour de valeurs souvent occultées ces dernières années.
Aujourd’hui, je crois nécessaire et possible une offensive de civilisation. Sans un projet de société qui nous réarme sur tous les terrains, qui redonne le goût du dépassement de soi, les luttes les plus ardentes, parcellisées, seront conduites dans l’impasse. Pour écrire ce projet avec les Français, nos valeurs sont précieuses. C’est “l’outillage mental” dont parlait Fernand Braudel.

Je considère, pour ma part, que la panne de civilisation tient aussi à l’abandon des valeurs, à droite et parfois à gauche.

Comment changer la vie des Français si nous devenons orphelins de nos rêves ? L’égalité s’est vue réduite dans son ambition, la justice ne guide pas l’action publique, l’émancipation des individus que réclamait déjà Jean Jaurès se mue trop souvent en sacre des égoïsmes, l’intérêt général a cédé devant l’exploitation sans limites de la planète et les exigences du marché. Pour la gauche, en France et en Europe, si ce sont là des slogans creux, notre flamme commune s’éteindra. Si ces valeurs nous guident dans nos choix, les citoyens s’y reconnaîtront et la confiance reviendra.

REBÂTIR LES PROTECTIONS COLLECTIVES


Je revendique, comme horizon de ce nouveau modèle de développement, une civilisation de la dignité. “La société décente”, depuis Orwell, est celle qui n’humilie pas les personnes. Une réponse globale à la question sociale doit être reconstruite.

L’explosion simultanée de la précarité et des rémunérations les plus extrêmes constitue l’une des humiliations les plus brutales. Pour refuser les bonus et les stock-options, la loi doit agir. Pour la défense des salariés, “répartir mieux pour sécuriser l’emploi et mobiliser chacun” est une règle forte et juste qui gagnerait à s’appliquer dans ces entreprises dont la cohésion devient impossible à préserver. La faiblesse des salaires et la précarité du contrat de travail sont une cause et pas seulement une conséquence de la crise. J’invite à réécrire ce pacte social que la France a perdu.

Nous devons, comme l’analyse si bien Robert Castel, rebâtir les protections collectives dans “une société d’individus”. Nous en avons les premiers outils, avec la sécurité sociale professionnelle, pour permettre la progression de chacun dans la vie au travail et pour éviter le chômage sans activité. Généraliser les possibilités de formation, de reconversion ou d’actions d’intérêt collectif: ce chantier est demain, pour le monde du travail, à l’échelle de ce que furent l’école sous la IIIe République et la Sécurité sociale à la Libération.

Oui, le besoin de puissance publique s’affirme plus que jamais nécessaire pour se donner les moyens d’une nouvelle ambition économique et industrielle en France comme en Europe, pour remobiliser un potentiel universitaire et de recherche désespéré et abîmé par une réforme autoritaire, pour moderniser les grands réseaux stratégiques. Mais aussi pour participer à la sortie de crise des filières industrielles, relocaliser en France des activités et préparer celles du futur, ou bousculer les archaïsmes de nombre de sociétés du CAC40.

A quand les conseils d’administration ouverts aux travailleurs et à la parité femmes/hommes ? A quand le devoir d’information et le pouvoir de décision des salariés dans les comités de rémunération ? L’urgence est à réinventer l’action publique, contre les pesanteurs. Un seul exemple: nous avons à faire évoluer vigoureusement notre système de santé vers la médecine préventive et prédictive. Il s’agit d’inventer un Etat capable de prévoir et d’agir à temps, et non plus seulement de réparer a posteriori des inégalités incurables.

Or le cours actuel de la politique française ne produit pas de vrais progrès tant il s’appuie sur de fausses réformes et la recherche de boucs émissaires. Voilà pourquoi, à défaut, le gouvernement actuel poursuit sa croisade contre… le “péril migratoire”. Ce qui mine notre République, ce sont les ghettos auxquels on ne s’attaque pas et les humiliations que subissent les migrants, enfants compris. La France qu’on aime demande la dignité pour tous, elle n’accepte pas la xénophobie.


ASSUMER L’EXIGENCE SOCIALE (BIEN VIVRE) AVEC L’URGENCE ENVIRONNEMENTALE (SURVIVRE)


A l’enjeu social, qui demeure notre mission historique et la raison même de notre nom de socialistes, s’ajoute désormais une autre responsabilité, de celles qui font réussir ou échouer une civilisation. Le socialisme d’avant avait construit son idéal de progrès durant des cycles d’expansion et d’exploitation. Le socialisme d’aujourd’hui doit amortir un autre choc : une croissance en panne sur une planète dont l’épuisement menace l’existence même.

C’est le grand défi de la gauche du XXIe siècle : assumer en même temps l’exigence sociale (bien vivre) avec l’urgence environnementale (survivre). Nous devons passer de la simple prise de conscience écologique à une offensive radicale, intellectuelle et politique pour concevoir une croissance écologique et solidaire.

Nous n’en sommes plus à découvrir les sinistres marées d’algues provoquées par l’agriculture intensive, la déforestation au Sud ou le droit à l’eau bafoué sur tous les continents. Agir, c’est mieux. Bien amorcée dans les villes, départements, régions où nous menons des programmes concrets et appréciés pour les énergies renouvelables, la biodiversité ou les transports propres, la mutation écologique du Parti socialiste doit s’accélérer. Notre agenda “vert” nous permettra d’être présents dans les prochains rendez-vous, qu’il s’agisse du débat sur la contribution climat-énergie (notre proposition est sur la table !) ou du sommet de Copenhague.

Mais il faut aller plus vite et plus loin. La “croissance verte”, technologique et marchande, ne suffira pas. L’éco-conditionnalité doit irriguer les politiques publiques, de même que la clause social est indispensable pour rendre acceptables les futures fiscalités écologiques.

Le nouveau modèle réclame la régulation puissante de l’Europe, et une remise en cause des indicateurs de la croissance eux-mêmes. Il repose sur une transformation des manières de produire. Le postproductivisme ne consiste pas à renoncer à produire, mais à définir une croissance sélective pour produire utile, sobrement et proprement. Désormais, nous savons que l’abondance n’est pas synonyme de bonheur. Le nouveau modèle exige un profond changement dans la manière d’équiper nos villes, d’habiter, de consommer et de se déplacer. La révolution numérique, qui est “notre” révolution industrielle, peut aussi servir cette cause.

Depuis longtemps, mon engagement, nourri par la proximité que permet le quotidien d’une ville comme Lille, m’a conduite à écouter ceux qui agissent pour une société du mieux-être. Dans la France qu’on aime devons-nous passer à côté d’aspirations essentielles, qui ne se résument pas à la possession de marchandises ? Il nous est permis de lancer ce questionnement sur un avenir postmatérialiste. Nous y avons souvent répondu, à gauche, en défendant la culture, la laïcité, la mixité, l’émancipation par l’éducation. Dans une société du mieux-être, les services publics personnalisés de demain seront ceux qui sauront écouter chaque personne, éviter les traitements anonymes, respecter le principe d’égalité et les besoins de chacun.

Mais cette société exige aussi de développer de nouvelles solidarités concrètes et collectives, indispensables à une société du souci de l’autre, du soin et de la responsabilité. A côté des temps de travail existent des temps et des lieux pour les liens sociaux, amicaux, familiaux, culturels et sportifs. Notre combat contre le travail du dimanche s’en inspire. A l’individualisme défendu par ce que le capitalisme a de pire, nous répondons par plus d’humanité.


CHANGER PROFONDÉMENT LES PRATIQUES AU SEIN DE NOTRE PARTI


Rien de tout cela ne sera possible sans une pensée et des forces en mouvement. J’ai invité les socialistes à renouer avec les intellectuels, les chercheurs qui analysent la société, les “innovateurs du quotidien” qui réussissent en grand nombre des transformations locales et concrètes. Que tous ceux qui le souhaitent rejoignent cette mobilisation de l’intelligence collective, sans allégeance, pour une confrontation utile et sans complaisance.

Il n’y aura pas d’alternative sans alternance ni d’alternance à gauche sans un PS rayonnant, porteur d’idées et profondément rénové. J’ai accepté d’animer la direction du Parti socialiste pour mener de pair la refondation de nos idées et la refondation de notre parti. Réinventer la démocratie, c’est notamment entendre la parole des citoyens : c’est tout le sens du tour de France que nous engageons pour débattre avec les Français de la société dans laquelle ils souhaitent vivre.

Réinventer la démocratie, c’est changer profondément les pratiques et les règles politiques au sein de notre parti, notamment sur le non-cumul des mandats et sur l’organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat.

C’est un PS porteur de valeurs et d’idées, modernisé dans son fonctionnement, qui doit s’ouvrir à toute la gauche. Le projet précédera les alliances, c’est incontournable. Notre manière responsable d’affronter ensemble ces enjeux de civilisation cimentera le socle de la “maison commune”. La gauche, dans sa diversité, a de l’imagination et de l’énergie à partager avec les Français. Alors, nous saurons faire partager l’espérance.


Martine Aubry,
première secrétaire du Parti socialiste

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 11:45

Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé mercredi d'une augmentation sans précédent de son aide à destination des pays les plus pauvres et de l'annulation du paiement des intérêts de leur dette jusqu'en 2011, pour les aider à faire face à la crise financière internationale. Le FMI veut accroître ses prêts de 17 milliards de dollars (12 milliards d'euros) jusqu'en 2014, dont 8 milliards (5,7 milliards d'euros) dans les deux années à venir. Les ressources proviendront de la vente d'une partie des stocks d'or du FMI.

Le FMI redoute que "la troisième vague de la crise" financière "menace les remarquables progrès économiques qu'ont réalisé beaucoup de ces pays depuis 10 ans.

C'est la quatrième fois que le FMI annonce des aides records depuis un an. A l'exemple de l'Afrique sub-saharienne: les prêts du FMI ont déjà atteint 2,7 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) de janvier à juillet 2009, contre 1,1 milliard de dollars (0,8 milliard d'euros) pour toute l'année 2008. AP

L
e directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, s'est dit mercredi 29 juillet "scandalisé" par le retour des bonus dans les banques malgré la crise économique, estimant que cela provoquera de nouveaux "drames" si l'"on n'y met pas un frein".

M. Strauss-Kahn a notamment déploré "qu'on n'ait pas réussi encore (...) à mettre en place des réglementations qui empêchent cela, qui empêchent qu'un petit groupe d'hommes et de femmes attirés par le gain entraînent l'ensemble de l'économie de la planète dans la catastrophe". Il a toutefois assuré que ce n'était "pas le travail du FMI".

Certaines banques mondiales ont récemment recommencé à offrir des bonus garantis pour recruter ou garder des salariés.
Le système des bonus a été très sévèrement critiqué car il est apparu qu'il récompensait des banquiers et des opérateurs boursiers pour leurs prises de risques importantes, dont les profits initiaux se sont ensuite mués en importantes pertes. Ce système a été dénoncé comme l'une des causes de la
crise.

Top secret, ne cliquez pas là (intox...)

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