Depuis 1995, diverses études ont été menées sur le devenir de la station dépuration. L'évolution des normes de rejet et la volonté de répondre aux demandes
d'installations industrielles ont conduit à penser qu'il était difficile de réhabiliter l'actuelle station (mise en service en 1974) et qu'il valait mieux en construire une
nouvelle.
La décision est prise en 1999 de lancer l'étude préalable à la construction d'un nouvel équipement.
La station d'épuration portera le joli
nom de KERDOUR ("la ferme de l'eau").
Le coût de réalisation de
la station est de 6 millions d'euros HT (réseaux de transfert compris). La ville bénéficiera de subventions de l'Etat, de la Région, du Département, du Pays et de la Communauté de
Communes.
Intégration au paysage
avec notamment l'utilisation des pierres récupérées sur le site pour l'habillage des bâtiments, parcours pédagogique, accessibilité aux personnes à mobilité réduite, traitement biologique
des eaux, séchage solaire des boues... font de Kerdour un outil innovant, respectueux de l'environnement, s'inscrivant parfaitement dans une démarche de "développement durable".
Un verger de pommiers
vient d'être planté
Outre l'importance de l'intégration du bâtiment dans le paysage, quelques aspects novateurs retiennent l'attention :
- le traitement biologique, avec très peu d'introduction de produits chimiques, la digestion
des pollutions étant assurée par des micro-organismes
- la technique du séchage des boues, sous serre : le soleil est mis à contribution
- la dimension pédagogique, avec la création d'un parcours pédagogie qui permet aux groupes de visiter la station
- à terme, la possibilité d'utiliser les canalisations de rejet pour alimenter une mini centrale de production électrique.