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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 16:09
Marche pour l’égalité le 30 novembre à Quimper

Alors que les valeurs républicaines sont aujourd’hui menacées par la banalisation et la multiplication des manifestations d’intolérance et de racisme, de nombreuses associations et syndicats appellent à organiser des marches pour l’égalité et contre l’intolérance dans toutes la France le samedi 30 novembre.

La fédération du Finistère du Parti socialiste soutient l’initiative prise par le Collectif citoyens et la Ligue des Droits de l’Homme de Quimper et appelle tous ses adhérents et sympathisants à se retrouver samedi 30 novembre, à 15h00 place Saint-Corentin à Quimper.

Pour affronter les crises multiples qui menacent la cohésion de notre société, il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer les valeurs de notre République : Liberté, égalité, fraternité.

Quimper le 26 novembre 2013

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 20:58

Retrouvez-ci dessous une vidéo et la tribune de Pierre Maille, président du Conseil général du Finistère.

« A Quimper comme à Carhaix, samedi dernier, le désarroi, l’inquiétude, la colère de salariés licenciés ou menacés de licenciement, d’agriculteurs en difficulté, de chefs d’entreprises qui se battent pour maintenir leur outil de production, ont permis cette large mobilisation. Celle-ci mérite respect, écoute et attention.

Mais si la manifestation de Quimper a été imposante en nombre, elle reste toutefois ambiguë dans ses mots d’ordre et les revendications diverses, sinon contradictoires, qui s’y sont exprimées.

Certains ont cru bon d’y pousser un « coup de gueule ». J’ai envie moi aussi d’en pousser un contre la mauvaise foi, la mémoire courte, et l’incohérence.

La mauvaise foi, de ceux qui font de l’écotaxe la cause de tous les maux. Alors qu’elle n’a pas encore été mise en place et n’est pour rien dans les difficultés économiques. Prétexte et paravent pour occulter les responsabilités de ceux qui aujourd’hui par exemple pleurent des larmes de crocodile avec les salariés de Gad licenciés par la CECAB, les responsables de groupements de producteurs de porcs, qui ont toujours préféré le chacun pour soi et que le plus gros gagne, à l’organisation d’une filière solidaire. Résultat : la disparition d’un abattoir implanté au sein d’une des plus importantes zone de production de porcs !

La mémoire courte des élus de la droite qui ont décidé la création de l’écotaxe, ont choisi d’en confier la gestion à grands frais, se sont dépêchés de signer l’engagement de l’Etat avant le départ de Nicolas Sarkozy, mais ont omis d’en prévoir les conséquences et d’en aménager les modalités pour la Bretagne…et défilent aujourd’hui avec leurs écharpes – voire, ironie de l’histoire, avec des bonnets rouges – pour dénoncer non pas leurs erreurs passées mais crier « Hollande démission ».

La mémoire courte aussi de ceux qui savent depuis presque 10 ans que l’Union Européenne a prévu l’arrêt des restitutions pour faciliter l’exportation des poulets vers le Moyen-Orient, qui ont empoché pendant des années, tous les ans, plusieurs dizaines de millions d’euros, sans moderniser leur outil de production, améliorer leur compétitivité, diversifier leurs activités, former leurs salariés et ont attendu le départ de Nicolas Sarkozy pour engager devant les tribunaux une procédure de redressement et licencier des centaines de salariés.

L’incohérence de ceux qui dénoncent l’intervention de l’Etat et l’appellent à leur secours dès qu’ils sont en difficulté ; l’incohérence de voir défiler ensemble ceux qui ne veulent pas de contraintes sociales ou fiscales et ceux qui revendiquent plus de services publics ou se battent pour le respect de leurs droits sociaux et des meilleures conditions de travail.

Mais une fois le « coup de gueule » poussé, il ne faut pas se tromper de combat.

L’agriculture est un des socles de l’économie bretonne. Elle est pourvoyeuse d’emplois, elle possède un indéniable savoir-faire, elle contribue à un aménagement équilibré du territoire. Elle dispose de centres de formation, de centres de recherche pour soutenir l’innovation et faciliter les transferts de technologie. Sans une agriculture forte, du fait de l’éloignement des zones de consommation, il ne peut y avoir, en Bretagne, d’industrie de transformation.

Faut-il toujours maintenir les clivages anciens entre une agriculture familiale et une agriculture intensive, comme les antagonismes entre agriculture et environnement ? Les agricultures aujourd’hui sont diverses, de la grande exploitation hors sol qui fournit sa matière première à l’industrie, à celle qui a choisi la transformation à la ferme et les circuits de proximité. Toutes ont intégré les préoccupations environnementales et sont attachées à des productions de qualité et à l’efficacité économique.

S’il faut caractériser le modèle breton, c’est sa capacité permanente d’évolution et d’adaptation au fil du temps.

Le combat aujourd’hui c’est de poursuivre ce mouvement. Etre capable d’identifier ses concurrents en Europe et dans le monde, se distinguer d’eux par la qualité, par la garantie de sécurité apportée au consommateur, par l’identification de marques de territoire, être capable d’anticiper les évolutions et les besoins. Etre en recherche de la meilleure performance économique en améliorant l’outil de production, en innovant toujours.

La Bretagne peut – c’est sa réputation – surmonter les clivages et se rassembler autour de grandes ambitions. Cela passe par une discussion sincère et confiante entre pouvoirs publics, élus régionaux et locaux, acteurs économiques.

Le champ de la discussion est large :

- simplifier la règlementation, raccourcir les procédures, pour faciliter les initiatives, dans le respect des progrès accomplis pour l’environnement ;

- repérer les priorités, identifier les besoins et les projets en matière de financement : amélioration des bâtiments d’élevage, économies d’énergies, modernisation des outils industriels, amélioration des conditions de travail et réduction de la pénibilité, soutien de la recherche et de l’innovation… ;

- encourager l’organisation des filières pour une meilleure solidarité entre l’amont et l’aval est une répartition équitable de la valeur ajoutée entre les acteurs ;

- augmenter la plus value et la conserver sur notre territoire en encourageant une transformation plus élaborée ;

- ne pas oublier les salariés licenciés et les bassins d’emplois en difficulté ;

- continuer l’engagement pour une Europe plus solidaire qui harmonise ses règles sociales et fiscales.

Profitons de ce dialogue pour valoriser aussi tous les atouts de la Bretagne, en particulier ceux liés à la mer et à l’économie maritime, aux biotechnologies, à la pêche et à l’aquaculture, aux énergies marines renouvelables, aux infrastructures portuaires, à la recherche scientifique ; pour accélérer les investissements liés au désenclavement (ligne à grande vitesse, RN 164, très haut débit).

Engageons ce dialogue avec la volonté de construire des compromis utiles à la Bretagne. La démocratie ne fonctionne ni par la violence, ni par le chantage, ni par l’ultimatum.

Ne nous trompons pas de combat.

L’enjeu n’est pas de savoir qui aura le dernier mot, mais plutôt de savoir mettre des mots sur des difficultés, pour trouver ensuite les mêmes mots pour les résoudre.

Le gouvernement y est prêt. Les élus régionaux et locaux aussi.

N’attendons pas pour écrire ensemble cette nouvelle étape du développement économique de la Bretagne».

Pierre Maille

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 19:59
L'heure est au travail, pas aux gesticulations

Après la décision très courageuse du premier Ministre qui a suspendu l'écotaxe, les voies du dialogue pour le "Pacte d'avenir pour la Bretagne" sont à nouveau ouvertes.

Dans ces conditions, la manifestation "attrape tout" de samedi à Quimper n'a plus aucun sens et ne sert plus la Bretagne.

C'est pourquoi, pas un socialiste ne participera à un cortège emmené par le député UMP Marc Le Fur qui cherche à récupérer la désespérance des salariés de l'agroalimentaire et voudrait se faire le porte parole de toutes les colères qu'il a en réalité nourries en soutenant pendant dix ans la gestion calamiteuse de la droite.

Les socialistes luttent, par la justice, chaque jour sur tous les terrains pour l'emploi et pour le redressement de notre pays.

Le 6 novembre se tiendra d'ailleurs une première réunion de travail a l'initiative de Pierrick Massiot, Président de région, pour bâtir le Pacte d'avenir pour la Bretagne. Le travail débute et tous peuvent venir contribuer a l'effort dont a besoin l'industrie agroalimentaire de notre région pour organiser sa mutation.

L'heure est au travail ! Pour proposer et agir et non pour manifester et gesticuler.

Marc Coatanéa
Premier secrétaire fédéral

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 18:16
Manifestation de Quimper : le PS appelle au calme

Le rassemblement du 26 octobre sur la RN 165, sous le portique de Pont de Buis a mis en évidence la volonté, de la part d’une partie des manifestants, de casser et d’en découdre avec les forces de l’ordre.

Dans ce contexte, la manifestation prévue le 2 novembre à Quimper ne semble pas opportune.

La fédération du Finistère du PS demande instamment aux organisateurs de reporter sine die ce rassemblement dans la mesure où les risques de débordements sont évidents.

Il ne serait pas tolérable de permettre à une poignée d’individus de saccager le centre ville de Quimper.

Manifester est un droit. Mais à condition de le faire pacifiquement. Ceux qui se munissent de boulons, de barres de fer et de cagoules ne sont pas des manifestants : ce sont juste des casseurs.

La fédération du Finistère du Parti Socialiste, comme tous les socialistes bretons, réaffirme sa demande de voir le gouvernement ajourner la mise en place de la taxe Borloo, dite écotaxe.

A Brest, le 28 octobre 2013

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 09:58

3h est une durée psychologique en deçà de laquelle on peut observer des effets probants :

  • report modal de l’avion ou de la voiture vers le train
  • implantation de nouvelles activités économiques
  • attractivité du territoire pour de nouveaux arrivants et pour les étudiants

La pointe Bretagne voit son éloignement géographique s’accroître relativement.

Au plan régional tout d’abord, avec Rennes qui sera à moins d’1h30 de Paris en 2017, après la mise en place de la LGV entre Le Mans et Rennes, quand elle sera toujours à 2h de Brest et Quimper.

Au plan national ensuite, au fur et à mesure que les autres régions bénéficient de la grande vitesse. Bordeaux sera ainsi en 2017 à près de 2h de Paris, pour une distance équivalente à la pointe Bretagne

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 21:08

grandiose-gerard-filoche-au-congres-de-toulouse.jpegTout est dit, merci camarade.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 09:48

Droit de vote des femmes, IVG, Pacs, Mariage pour tous... Quand certains veulent perpétuer les inégalités et diviser les Français, le PS veut rassembler par l'égalité. Signez la pétition pour le mariage pour tous sur http://parti-socialiste.fr/ouipourlegalite

Mariage-pour-tous-Lorient-2.jpg
Manifestation pour l'égalité des droits le samedi 15 décembre à Lorient
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 13:43

mariage-pour-tous-signez-la-petitionJe veux que la République donne le droit à tous ceux qui s'aiment de se marier et d'adopter. Je veux l’égalité pour tous sans discrimination liée à l’orientation sexuelle. Je veux que tous les couples et leurs enfants, toutes les familles de France, soient reconnus, respectés et protégés.

Je signe la pétition (ou cliquez sur l'image)

Des manifestations pour dire "Oui à l'égalité" sont organisées partout en France le weekend prochain dont Brest à 14 h et Lorient à 15h30 le samedi 15 décembre devant les mairies.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 16:43

Maille-Coatanea.jpgLe conseil fédéral du 26 novembre était consacré à la situation de l’emploi dans le Finistère. A l’invitation de la fédération, Albert Billon, animateur territorial du pays de Cornouaille, à la direc a brossé un tableau de la situation de l’emploi dans le Finistère.

A l’issue du débat que a suivi cette intervention, le conseil fédéral a adopté le voeu ci-dessous : 

Réunis en Conseil fédéral, le 26 novembre 2012, les socialistes finistériens s’engagent à mettre la défense de l’emploi au cœur de leur action et à favoriser une économie responsable socialement.
Après les victoires de François Hollande et de nos candidats aux législatives, les socialistes finistériens sont conscients de leurs responsabilités particulières.
Le chômage touche 8,7% de la population active du département en mars 2012. Pour mémoire, ce taux était inférieur à 7% en mars 2002. Ce sont 37 000 personnes qui sont à la recherche d’un emploi et plus de 26 000 bénéficiaires du revenu de solidarité active.
C’est dire l’ampleur de la crise, c’est dire aussi le poids de l’héritage que nous laisse la droite.
En Bretagne, plus qu’ailleurs, les ouvriers, les employés, les fonctionnaires, les commerçants ou artisans, les pêcheurs ou agriculteurs, les chômeurs comme les retraités, et combien d’autres, menacés par les politiques brutales de la droite, par un capitalisme financier ravageur et par la disparition de nombreux services publics, ont choisi de faire gagner la gauche.
Après un été dur avec la situation du groupe Doux, après la tempête traversée par la Brittany ferries, les socialistes se sont de nouveau mobilisés auprès des salariés des Boutet-Nicolas pour manifester leur soutien à ceux qui ont investi leur vie dans leur outil de production ou dans leur travail.
Nous serons toujours présents pour rappeler les obligations sociales et territoriales de ceux qui privilégient leurs intérêts personnels à la vie des agriculteurs, des salariés, des communes.
Nous souhaitons porter et concrétiser dans notre territoire l’action gouvernementale, rétablir le dialogue social dans les entreprises alors que les emblématiques Loi Auroux ont 30 ans cette année. Le droit préférentiel de rachat par les salariés qui veulent reprendre leur entreprise est une piste que nous préconisons.
Parallèlement, il est urgent de mettre en œuvre notre programme de lutte contre les licenciements économiques abusifs. Lors d’un plan social, les salariés doivent pouvoir contester le motif économique devant le tribunal afin de pouvoir lutter contre la casse d’outils industriels viables.
Nous tenons aussi à affirmer que l’un des premiers remparts face au chômage est la qualification. C’est pour cela que la fédération du parti socialiste appelle les collectivités locales et l’ensemble des employeurs à s’impliquer activement dans le nouveau dispositif « emplois d’avenir » pour les jeunes. Le Finistère peut rapidement mettre à l’emploi sur des activités d’utilité sociale plus de 600 jeunes. Agir sur les conditions de travail dans l’industrie agroalimentaire, dont nous connaissons la pénibilité, peut passer par la mobilisation des contrats de génération, par la transmission de compétences entre séniors et jeunes.
Au-delà de ces actions concrètes à mettre en oeuvre rapidement, nous voulons qu’une réflexion sur l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi soit menée, afin d’améliorer l’efficacité des politiques d’emploi, d’insertion et de formation. Le service public de l’emploi et de la formation (Pôle Emploi, les organismes d’accompagnement, de formation) doit être optimisé et bénéficier des leviers indispensables pour s’attaquer durablement au chômage et garantir la sécurisation des parcours professionnels.
40 ans après la loi sur l’égalité salariale, nous demandons que les sanctions prévues par la loi en matière d’égalité femmes/hommes soient rendues efficaces et que tout soit mis en œuvre pour que les temps partiels, ne soient pas une fatalité. Des solutions existent. Les regroupements d’employeurs, en particulier dans les secteurs de l’aide à la personne ou la grande distribution peuvent permettre aux salariés de travailler à temps plein.
En outre, la baisse de la précarité passe aussi par une législation sociale plus stricte en matière de durée minimum du travail.
Face à cette crise de l’emploi sans précédent, les socialistes finistériens veulent aller de l’avant et imaginer les emplois et l’économie de demain.
Nous voulons favoriser une économie responsable socialement et un nouvel essor vert et bleu pour le Finistère. Ces secteurs essentiels de notre économie, que sont la pêche, l’agriculture, l’agroalimentaire ou les énergies nouvelles, ne se sont pas seulement développés sur un modèle intensif, ils sont le fruit d’une recherche-développement locale et d’un maillage de structures de développement. Nous continuerons à les favoriser pour faire du Finistère le département de la « Glaz économie » (économie verte et bleue).
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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 11:59

Engagement-31.jpg100 députés socialistes se disent favorables au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, mais aussi à l'ouverture de l'assistance à la procréation pour « toutes les femmes ». « Peu de lois marquent autant que celle-là une étape dans la marche du progrès. Nous savons combien cette réforme laissera l’empreinte de l’égalité sur le mandat de François Hollande et sur la génération qui portera son nom. »

 


 

Au moment où nous nous apprêtons à ouvrir les salles des mariages de nos mairies aux couples homosexuels et à leurs enfants, la droite retrouve les alliés et l’inspiration qui l’ont conduite aux pires amalgames dans son opposition au pacs, il y a quatorze ans.

Depuis ces coups d’éclats que personne n’a oubliés, le pacs a été adopté par les Français, et la droite ne l’a pas remis en cause. L’histoire est-elle condamnée à se répéter ? Allons-nous assister une nouvelle fois aux insultes et à la caricature d’une opposition en perte de repères, fustigeant au nom des valeurs familiales une loi qui consolide la famille, défendant au nom de l’intérêt de l’enfant des textes qui les privent de leurs droits ? Pour finalement découvrir une nouvelle fois que l’égalité des droits ne nuit pas à notre société, que les Français s’y reconnaissent et que ces combats d’arrière-garde sont de ceux qui entachent un parcours politique et que l’on voudrait vite oublier ?

Depuis dix ans, en Europe, en Afrique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, des états ont décidé de permettre aux homosexuels de protéger leurs familles avec les règles du droit commun, sans discrimination, et donc d’accéder au mariage civil. A nos frontières, en Belgique, en Espagne, des milliers de couples de même sexe se marient chaque année. Ces lois n’ont eu qu’un effet : celui de disqualifier les violences et les discriminations qui puisaient leur justification dans le fait que la loi accordait une moindre valeur aux couples de même sexe. Dans ces pays, les familles n’ont pas changé. Loin de tous les fantasmes tristement relayés aujourd’hui, les enfants continuent à appeler leurs parents "papa", "maman", ou autrement, si cela leur convient.

Nos adversaires s’acharnent à laisser entendre que l’ouverture du mariage permettrait l’homoparentalité. Mais l’homoparentalité existe, depuis longtemps. Les hétérosexuels sont de moins en moins nombreux à construire leur famille dans le mariage. Comment croire que les homosexuels ont attendu la loi pour construire leurs familles ? Les enfants des familles homoparentales sont aujourd’hui en âge de témoigner. Et leur vie, si on écarte les difficultés liées à l’homophobie dont leurs familles ont été victimes, ressemble beaucoup à la vie des autres enfants. La question posée aujourd’hui n’est pas celle de la création d’une nouvelle forme de famille, mais celle de la protection de tous les enfants avec les mêmes lois. Qui s’opposera à cela ?

Les femmes qui souhaitent avoir un enfant sans connaître son père biologique le peuvent depuis longtemps. La question de l’assistance médicale à la procréation se pose en ces termes. Faut-il ne rien changer, fermer les yeux sur les prises de risque et sur les inégalités provoquées par les tarifs pratiqués par les cliniques étrangères ? Nous ne le pensons pas. C’est pourquoi nous soutenons l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation à toutes les femmes.

Voilà près de dix ans que notre famille politique est engagée en faveur de l’égalité des droits. Nous nous sommes présentés devant les Français avec un programme, et nous avons été élus. Nous entendons tenir nos engagements. Peu de lois marquent autant que celle-là une étape dans la marche du progrès. Nous savons combien cette réforme laissera l’empreinte de l’égalité sur le mandat de François Hollande et sur la génération qui portera son nom. Il ne s’agit pas de la victoire des uns contre les autres. Il s’agit d’un progrès pour toute notre société, et, au-delà, d’un message en faveur des libertés et de l’égalité des droits que la France adresse au monde. Puisse le débat qui s’ouvre se situer à la hauteur de ce message.

Les 100 députés SRC signataire

Bernard ROMAN député du Nord, Annick LEPETIT députée de Paris, Olivier DUSSOPT député de l’Ardèche, Patrick BLOCHE député de Paris, Corinne NARASSIGUIN députée des Français établis hors de France, Erwann BINET député de l’Isère, Danièle HOFFMAN-RISPAL députée de Paris, Nathalie APPERE députée d’Ille-et-Vilaine, Christian ASSAF député de l’Hérault, Catherine QUERE députée de la Charente-Maritime, Patricia ADAM députée du Finistère, Jean-Pierre ALLOSSERY député du Nord, Alexis BACHELAY député des Hauts-de-Seine, Philippe BAUMEL député de la Saône-et-Loire, Nicolas BAYS député du Pas-de-Calais, Jean-Marie BEFFARA député d’Indre-et-Loire, Gisèle BIEMOURET députée du Gers, Philippe BIES député du Bas-Rhin, Jean-Pierre BLAZY député du Val-d’Oise, Yves BLEIN député du Rhône, Christophe BORGEL député de la Haute-Garonne, Christophe BOUILLON député de la Seine-Maritime, Brigitte BOURGUIGNON députée du Pas-de-Calais, Malek BOUTIH député de l’Essonne, Kheira BOUZIANE députée de la Côte-d’Or, Emeric BREHIER député de la Seine-et-Marne, Jean-Louis BRICOUT député de l’Aisne, Jean-Jacques BRIDEY député du Val-de-Marne, Isabelle BRUNEAU députée de l’Indre, Alain CALMETTE député du Cantal, Colette CAPDEVIELLE députée des Pyrénées-Atlantiques, Fanélie CARREY-CONTE députée de Paris, Marie-Anne CHAPDELAINE députée d’Ille-et-Vilaine, Philip CORDERY député des Français établis hors de France, Valérie CORRE députée du Loiret, Catherine COUTELLE députée de la Vienne, Seybah DAGOMA députée de Paris, Florence DELAUNAY députée des Landes, Françoise DESCAMPS-CROSNIER députée des Yvelines, Fanny DOMBRE COSTE députée de l’Hérault, Philippe DOUCET député du Val-d’Oise, Sandrine DOUCET députée de la Gironde, Laurence DUMONT députée du Calvados, Yves DURAND député du Nord, Henri EMMANUELLI député des Landes, Matthias FEKL député du Lot-et-Garonne, Vincent FELTESSE député de la Gironde, Richard FERRAND député du Finistère, Jean-Marc GERMAIN député des Hauts-de-Seine, Jean GLAVANY député des Hautes-Pyrénées, Daniel GOLDBERG député de la Seine-Saint-Denis, Geneviève GOSSELIN députée de la Manche, Estelle GRELIER députée de la Seine-Maritime, Jérôme GUEDJ député de l’Essonne, Chantal GUITTET députée du Finistère, Mathieu HANOTIN député de la Seine-Saint-Denis, Sandrine HUREL députée de la Seine-Maritime, Serge JANQUIN député du Pas-de-Calais, Henri JIBRAYEL député des Bouches-du-Rhône, Régis JUANICO député de la Loire, Philippe KEMEL député du Pas-de-Calais, Chaynesse KHIROUNI députée de la Meurthe-et-Moselle, Jean LAUNAY député du Lot, Pierre-Yves LE BORGN’ député des Français établis hors de France, Anne-Yvonne LE DAIN députée de l’Hérault, Annie LE HOUEROU députée des Côtes-d’Armor, Michel LEFAIT député du Pas-de-Calais, Dominique LEFEBVRE député du Val-d’Oise, Catherine LEMORTON députée de la Haute-Garonne, Arnaud LEROY député des Français établis hors de France, Audrey LINKENHELD députée du Nord, Jean-Pierre MAGGI député des Bouches-du-Rhône, Marie-Lou MARCEL députée de l’Aveyron, Martine MARTINEL députée de la Haute-Garonne, Michel MENARD député de la Loire-Atlantique, Patrick MENNUCCI député des Bouches-du-Rhône, Pierre-Alain MUET député du Rhône, Philippe NAUCHE député de la Corrèze, Nathalie NIESON députée de la Drôme, Philippe NOGUES député du Morbihan, Maud OLIVIER députée de l’Essonne, Luce PANE députée de la Seine-Maritime, Christian PAUL député de la Nièvre, Hervé PELLOIS député du Morbihan, Sébastien PIETRASANTA député des Hauts-de-Seine, Christine PIRES BEAUNE députée du Puy-de-Dôme, Elisabeth POCHON députée de la Seine-Saint-Denis, Michel POUZOL député de l’Essonne, Marie-Line REYNAUD députée de la Charente, Denys ROBILIARD député du Loir-et-Cher, Marcel ROGEMONT député d’Ille-et-Vilaine, Barbara ROMAGNAN députée du Doubs, Gwendal ROUILLARD député du Morbihan, Christophe SIRUGUE député de la Saône-et-Loire, Jean-Louis TOURAINE député du Rhône, Stéphane TRAVERT député de la Manche, Cécile UNTERMAIER députée de la Saône-et-Loire, Olivier VERAN député de l’Isère, Fabrice VERDIER député du Gard.

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