On s'amuse beaucoup sur Twitter pendant cette campagne électorale. Les propos de Claude Guéant sur le vote des étrangers qui "rend obligatoire la nourriture halal dans les cantines" ont été allègrement commentés sur la toile. 

Le journal Le Parisien.fr a sélectionné quelques tweets moqueurs sur le sujet dont, à sa plus grande surprise, celui de l'humble administrateur de ce blog. Nous ne pouvons pas priver nos lecteurs de cette information nationale dans notre catégorie "humeur et humour" ou ici :

"La twittosphère détourne les propos de Guéant sur le vote des étranger

Après Morin McFly, voici Guéant TopChef. Comme le président du Nouveau Centre le mois dernier, le ministre de l'Intérieur est la cible de tweets moqueurs ce samedi. En cause, les propos qu'il a tenus lors d'une réunion publique vendredi et qui ont été unanimement condamnés par l'opposition

Claude Guéant a affirmé qu'accorder le droit de vote aux étrangers pourrait conduire à ce que «des étrangers rendent obligatoire la nourriture halal» dans les cantines. Il n'en fallait pas moins pour faire réagir la toile. En quelques heures, cette déclaration a été détournée sur le réseau social, donnant lieu à une surenchère de formules potaches identifiées grâce au hashtag (ndlr, mot-clé) #GueantTopChef.

Les propos polémiques de Guéant détournés sur Twitter

«Accepter le droit de vote des bretons, c'est faire entrer le kouign aman dans les cantines et rendre obèse nos enfants #GueantTopChef», écrit Jérôme Le Bigaut

«Donner le droit de vote aux monégasques, c'est risquer de voir nos cantines transformées en casinos… #GueantTopChef», écrit Déprime joyeuse

«Au moins, accepter le vote des somaliens ne risque pas de faire entrer grand chose dans nos cantines. #GueantTopChef», écrit Sam Florent

«Accepter le vote des Inuits c'est ne plus manger que des surgelés dans nos cantines #GueantTopChef», écrit Christine Pichenette

«Accepter le droit de vote des Hongrois en France , c'est faire entrer le goulasch dans les cantines #GueantTopChef», écrit Françoise Degois, conseillère spéciale de Ségolène Royal

«Toutes les cantines ne se valent pas. #GueantTopChef», écrit aussi Sam Florent

Monsieur le ministre chargé des affaires européennes, vous montrez du doigt « les cumulards » des aides sociales qui, horreur, peuvent toucher pour un couple près de 1200 euros ! Rappelez nous monsieur Wauquiez, n’êtes vous pas vous-même dans le cumul des indemnités ? Maire du Puy en Velay et ministre ?

Votre proposition démagogique valait bien ce billet …d’humeur.

AM

Nous sommes de plus en plus nombreux à rejoindre le comité de soutien de Jean MALLOT 2012 dont la "candidature dérange au plus haut niveau" cf Ma candidature inquiète l'Elysée

Fort du soutien de Martine Aubry et de 93 parlementaires, Jean Mallot a une longueur d'avance sur tous ses concurrents aux primaires socialistes : "L’impact médiatique de ma candidature est grandissant. La composition de mon comité de soutien, qui déborde de personnes de qualité, n’y est pas pour rien." On y retrouve par exemple Jean-Yves Le Bouillonec Député du Val-de-Marne Secrétaire Général du Comité (organisation des Chasses Présidentielles, ainsi qu’un poste au Vatican lui ont été promis) Jean-Jacques Urvoas Député du Finistère Conseiller spécial (futur président de l’Assemblée Nationale) ou encore Alain Vidalies Député des Landes Chargé de la résistance contre la grippe mexicaine (en quête d’un nouveau virus)...

Dans France Soir, Jean Mallot se définit comme un "français banal" et un homme politique chevronné. "Car derrière le ton mordant et l’ironie permanente du soi-disant candidat, il y a le rigoureux député de l’Allier. Un parlementaire parmi les plus présents sur les bancs de l’Assemblée, spécialiste des retraites et de la sécurité sociale. Un fils de paysans, auvergnat enraciné (« une terre fertile de présidents », rappelle t-il), clarinettiste à ses heures et père de trois enfants."

Retrouvez la vidéo des voeux de Jean Mallot pour 2011 et rejoignez Jean MALLOT 2012

Il est un moyen assez aisé de voyager à moindre frais, c'est la lecture! Ce sera d'autant plus facile quand on pourra profiter des services d'une médiathèque à Kloar...

J'ai pris le temps de lire cet été, ce qui n'est pas toujours le cas le reste de l'année, et comme le "temps c'est de l'argent", j'estime m'être bien enrichi (intellectuellement bien sûr!).

Après une petite mise en bouche avec un vieux thriller anglais, j'ai attaqué les choses sérieuses avec La Putain de la République de C. Deviers-Joncour. Cette "affaire" a passionné la France pendant plusieurs mois et sali Roland Dumas qui sera finalement relaxé plus tard... Après ce fût L'étranger d'Albert Camus, Prix Nobel de littérature en 1957, qui retrace l'itinéraire d'un condamné à mort "sur une place publique au nom du peuple français". Il aura fallu attendre l'arrivée de la gauche au pouvoir, près de 35 ans âprès la parution de ce livre, pour qu'enfin la peine de mort soit abolie en France.

Ensuite j'ai dévoré L'ecume des jours du génial Boris Vian et me suis rappelé du fameux J'irai cracher sur vos tombes paru après la seconde guerre mondiale sous le pseudonyme de Vernon Sullivan.

Selon Wikipédia l'histoire "se déroule dans le sud des États-Unis d'Amérique et met en scène les difficultés des Noirs Américains dans leur vie quotidienne face aux Blancs. Dans ce roman, Lee Anderson, un homme né de parents noirs mais à la peau blanche, quitte sa ville natale après la mort de son frère qui a été lynché et pendu parce qu'il était amoureux d'une blanche. Arrivé dans cette autre ville, Lee devient libraire et entre dans la petite bande locale de jeunes en manque d'alcool et de sexe. Son but est de venger la mort de son frère." Boris Vian est mort lors de la préprojection cinématographique de l'adaption de son livre, qu'il refusait, en 1959!

Ce livre, considéré comme pornographique et immoral, est interdit en 1949 mais il est aujourd'hui disponible dans toutes les bonnes librairie et malheureusement totalement d'actualité en... France. 

Le climat délélère et xénophobe qui grandit à coups de déclarations démagogiques et antirépublicaines incite à l'extrême vigilance des tous les républicains et démocrates. Quand on tente de surfer sur les peurs primaires, le pire peut devenir possible... comme dans le Prix Goncourt du premier roman de Laurent Binet dans lequel je suis plongé : HHhH. C'est l'histoire d'un slovaque et d'un tchèque qui doivent tuer celui qu'Hitler appelait "l'homme au coeur d'acier" : Reinhard Heydrich, le planificateur de la solution finale...

Jérôme