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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 12:16

Dites-Oui-a-l-egalite.jpgA l'appel des plusieurs associations finistériennes, dont Rainbow Brest, la Ligue des Droits de l'Homme de Quimper, et Homosexualités et socialisme, un rassemblement est organisé pour soutenir l'adoption de la loi ouvrant le mariage et l'adoption à tous les couples.

samedi 19 janvier à QUIMPER

à 15h, place St Corentin

La fédération du Finistère du PS appelle tous ses militants et ses élus, ceints de leur écharpe tricolore, à participer à cette manifestation pour souligner notre volonté de respecter l'engagement 31 du Président de la République François HOLLANDE.

Par ailleurs, pour celles et ceux qui souhaitent participer à la manifestation nationale du dimanche 27 janvier à Paris, des cars sont mis en place aux départs de Brest et Rennes à l'initiative d'associations brestoises et rennaises (aller retour dans la journée).

Inscription obligatoire par mail, avant samedi 19 janvier au soir: bretagne.egalite@gmail.com

La fédération du Finistère du Parti Socialiste organise un déplacement en car au départ de :

- Brest (5h00) arrêt à Morlaix

- et de Pont l’Abbé (5h00) arrêt à Quimper

pour participer à la manifestation parisienne du 27 janvier.

Retour prévu vers 1h00 du matin.

Merci de bien vouloir vous inscrire le plus rapidement possible par mail (bretagne.egalite@gmail.com) en n’oubliant pas de préciser votre n° de téléphone et votre lieu de départ.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 12:25

Ayrault-DPDA.pngPour parvenir aux objectifs, le budget 2013 mettra à contribution les plus aisés tout en préservant les classes moyennes et populaires :

  • Les revenus du patrimoine seront imposés comme ceux du travail
  • Introduction d’une tranche marginale d’impôt sur le revenu à 45% à partir de 150 000 € par part 
  • Baisse du plafond du quotient familial à 2 000 € par part (pour un couple marié avec deux enfants, cette baisse ne concerne que les revenus supérieurs à 6 fois le SMIC)
  • Introduction d’une taxation exceptionnelle à 75% des revenus d’activité supérieurs à 1 M€
  • Réforme de l’ISF
  • Bénéfice des niches fiscales plafonné à 10 000 € (hors outre-mer et culture)

Les ménages modestes bénéficieront, à l’inverse, d’un mécanisme de décote permettant de maintenir non imposables les ménages qui le deviendraient du seul fait de la non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu.

Le budget de l’emploi est en forte hausse et permet le financement de 100.000 emplois d’avenir et de 340.000 contrats aidés en 2013. Par ailleurs 40.000 postes seront créés dans l'enseignement, la jeunesse, la sécurité et la justice en trois ans (65.000 sur le quinquennat).

500 000 contrats de génération seront mis en place afin de permettre l'accès d'un jeune en CDI et le maintien d'un senior dans l'emploi. 

Par ailleurs, le travail de renforcement de Pôle emploi sera maintenu.

fiscalité plus juste

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 10:21

Mondialisation.pngDans le  Huffington Post français lancé il y a quelques semaines par Anne Sinclair, Philippe Chriqui publie un article sur  Les catégories populaires, le FN et la gauche où il explique que "Les ouvriers, et dans une moindre mesure les employés, sont les catégories les plus fermées au monde globalisé (67% craignent la mondialisation contre 62% en moyenne)".  Les politiques suivent parfois l'air du temps (ou plutôt les sondages d'opinions ?). Le meilleur exemple de cette campagne est l'européen libéral de toujours, François Bayrou, qui s'engage sur le terrain du "Made in France" pour tenter de gagner quelques voix.

Certains défendent l'idée de démondialisation. C'est une illusion. Dans le même Huffington Post, Zaki Laïdi, directeur de recherche à Siences Po, le dénonce avec force et justesse dans Pourquoi le protectionnisme européen est un leurre : "Qu'on le veuille ou non, les causes de notre désindustrialisation sont profondément internes. La Chine n'est dans cette affaire que le bouc émissaire de nos faiblesses." "Il faut également rappeler aux tenants du protectionnisme que nous faisons les trois quarts de nos échanges avec des pays développés qui partagent les mêmes standards sociaux et environnementaux que nous. Et que dans cet ordre d'idées notre principal concurrent n'est pas la Chine mais l'Allemagne"

L'Inde, la Chine et dans une moindre mesure les pays du Maghreb sont les boucs émissaires de la faiblesse structurelle de notre tissu industriel. Nos concurrents ne sont pas forcément ceux que nous montrons du doigt, bien au contraire ... Notre candidat Président ne voue t-il pas depuis quelques semaines une véritable dévotion envers l'Allemagne ?

Quelles solutions ? C'est clairement l'acte II de la décentralisation avec une montée en puissance des régions pour réinsdustrialiser la France et soutenir les PME-PMI à l'export.

C'est le chemin que prend François Hollande dans cette campagne présidentielle avec le point 1 de son Projet Je veux redresser la France : "Je créerai une Banque publique d’investissement. À travers ses fonds régionaux, je favori- serai le développement des PME, le soutien aux filières d’avenir et la conversion écologique et énergétique de l’industrie"

JLB

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 13:26

images.jpegSynthèse des observations des élus locaux finistériens sur l’impact de la politique de Sarkozy, et notamment la RGPP, dans leurs territoires.

Un bilan imposible à défendre tant il est marqué par l’échec et les effets d’annonce...

 

L’impact de la politique du Gouvernement sur l’Education dans le département du Finistère

Le département du Finistère paie un lourd tribut à la révision générale des politiques publiques. L’attaque frontale contre l’Education nationale s’est renforcée chaque année depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

- La situation est la suivante : des suppressions de poste en augmentation, des remplacements de plus en plus aléatoires, la disparition programmée des RASED, la scolarisation des moins de trois ans réduite à portion congrue, la formation professionnelle en danger.

- Une désespérance est visible chez les enseignants soumis à des multiples réformettes - augmentation des congés maladies, fatigabilité, démission après obtention du CAPES - sans bénéficier des moyens adéquats.

- La politique menée par le gouvernement montre chaque jour ses paradoxes : la volonté légitime d’accompagner personnellement les élèves dans l’apprentissage du savoir se voit contredite par la baisse rugueuse du nombre des postes d’enseignants. Or, l’école, creuset de notre République, se doit d’être de qualité.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 15:25

reseaux-sociaux.jpgOui j'avoue, j'ai craqué ! Pour bien commencer l'année 2012 et passer moins de temps devant les écrans, je viens d'ouvrir un compte où seulement 140 caractères sont autorisés à chaque message ... Après l'administration du blog de section PS Kloar, la gestion de mon compte Facebook, je découvre un nouveau réseau social : Twitter .

J'ai décidé pour commencer de "suivre" ou "follow" pas mal d'élu(e)s socialistes, forcément, mais aussi Cécile Duflot, très active avec plus de 2500 Tweets, ou encore ... Nadine Morano ! On a appris récemment que le Premier Ministre en personne, François Fillon, se cachait sous le pseudonyme @fdebeauce pour "suivre ses ministres" ... Il s'est fait démasquer début décembre "Bravo à qui m'a trouvé le premier et merci à tous mes followers".

L'activité politique est importante sur les réseaux et va se renforcer à l'approche des échéances présidentielles et législatives. Les réseaux sociaux auront un impact certain sur les campagnes électorales 2012 mais dans quelle mesure ? L'exemple de la campagne présidentielle victorieuse de Barack Obama a démontré que l'activité des e-militant(e)s a été, sinon déterminante, en tout cas bénéfique à la campagne du Sénateur de l'Illinois.

Je vous invite donc à suivre François Hollande sur le web aux adresses et comptes suivant :

http://www.francoishollande.fr/

http://www.facebook.com/francoishollande.fr

https://twitter.com/#!/fhollande

https://twitter.com/#!/fhollande_2012

JLB

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 12:37

rigueur-inscription-sur-les-listes-electorales-envoyez-nous.jpg

Pour voter à l'élection présidentielle qui aura lieu les 22 avril et 6 mai 2012 et aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012, il faut être inscrit sur les listes électorales ! Retrouvez toutes les informations pour s'inscrire et pour faire campagne pour encourager tout ceux qui veulent agir pour changer la France à s'inscrire pour pouvoir le faire.

Votre voix compte. A vous de jouer !

Pour se faire inscrire en mairie, tout demandeur doit apporter la preuve de sa nationalité, de son identité(CNI ou passeport en cours de validité) et de son attache avec la commune (justificatif de domicile à son nom).

Pour les personnes en résidence secondaire, il est nécessaire de fournir les 5 dernières années d’imposition (taxes locales).

Les électeurs ayant changés de domicile à l’intérieur de la commune ou dont l’état civil est modifié (nom d’épouse), sont invités à indiquer ces nouvelles données avant cette même date.

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 14:31

image_68093302.jpgChaque campagne électorale se déroule dans un fond de décor idéologique spécifique que, bien souvent, une étude permet de dévoiler. Aujourd’hui, la grande enquête de la Fondation Jean-Jaurès / IPSOS permet de mieux appréhender les invariants et les évolutions de notre société.

Téléchargez la note : ici

Gauche/droite : qui y croit encore ?
Les Français, en majorité, estiment le clivage droite/gauche dépassé. Rien de fondamentalement nouveau mais , que l’on soit centriste ou frontiste, sarkozyste ou écologiste, cette conviction est désormais majoritairement partagée. A une seule exception : les sympathisants socialistes. D’un autre côté, pourtant, les Français acceptent de se positionner à droite ou à gauche. Comme si c’était moins l’existence que la lisibilité du clivage qui leur posait problème. Lorsqu’on les interroge non plus sur la représentation qu’ils se font du clivage gauche/droite mais sur le jugement qu’ils portent sur la société, on constate qu’il existe bien une sensibilité de gauche et une sensibilité de droite qui se cristallisent autour de l’égalité.

Ouvert/fermé : est-ce la nouveauté ?
Cette antinomie « ouvert/fermé », inventée par le politologue Pascal Perrineau, repose sur l’idée que l’attitude vis-à-vis de questions transversales, comme la mondialisation ou l’immigration, structure aussi la société. Les « ouverts » seraient favorables à la mondialisation et ne considèreraient pas l’immigration comme un problème ; les « fermés » défendraient les positions inverses. L’analyse les résultats à l’aune de ce critère « ouvert/fermé » amène deux conclusions : ce clivage est une réalité et il se superpose partiellement à l’opposition gauche/droite.

Ouvriers : une tentation réactionnaire ?
Dans le nouveau paysage idéologique français, il existe une singularité de ce que l’on appelle les « milieux populaires », ouvriers et employés. Pour être plus précis encore, il existe, surtout chez les ouvriers, une tentation frontiste. Cela repose sur le fait que les ouvriers sont davantage nostalgiques du passé, qu’ils sont plus inquiets de l’avenir que les autres catégories socio-professionnelles et qu’ils sont la catégorie qui s’auto-positionne le moins à gauche sur l’échiquier politique.
Qu’en conclure ? La gauche ne doit pas abandonner les milieux populaires, ne serait-ce que pour des raisons très prosaïques : ils conservent un poids démographique important – 13 millions d’ouvriers et d’employés – et une mobilité électorale forte. Par ailleurs, on voit mal comment la gauche, qui a pour vocation de lutter contre les injustices et les inégalités, pourrait se résoudre à négliger ceux qui en sont le plus victimes. Elle doit donc leur parler en ayant une claire conscience de leur extrême diversité.

Génération 68 : une dérive conservatrice ?
Il y a 15 millions d’électeurs de plus de 60 ans aujourd’hui en France ; les seniors participent davantage aux élections et votent massivement à droite. La question pour 2012 est simple : puisque la génération 68 a 60 ans, quelle est la clé de son comportement ? Les seniors sont la seule strate démographique à s’auto-positionner majoritairement à droite ; ils placent au cœur de leurs préoccupations des thèmes sur lesquels la crédibilité relative de la gauche est traditionnellement faible. Bref, l’effet d’âge l’emporte sur l’effet de génération.
Il y a néanmoins des leviers sur lesquels la gauche peut jouer, notamment en déjouant le piège de la guerre des générations. Elle doit faire de l’articulation des différents âges de la vie une partie structurante de son projet.

Déclinistes ou progressistes ?
Deux idées s’imposent aujourd’hui comme des évidences : notre pays serait irréductiblement conservateur et inéluctablement sur le déclin. Le paysage qui se dessine ici est beaucoup plus contrasté.
La France n’est majoritairement pas conservatrice mais réformiste. Elle est aussi réactionnaire au sens étymologique du mot : presqu’un tiers défend l’idée qu’il faudrait « revenir en arrière ». Sur cette question, le clivage n’est pas entre la droite et la gauche, mais passe entre les partis républicains et le Front national. Enfin, s’il y a une évolution notable, c’est la percée des réactionnaires.
La France n’est pas non plus décliniste. Qu’elle soit inquiète, pessimiste, défiante, nul ne peut l’ignorer. Mais, et c’est une autre surprise de cette enquête, les Français ne sont que 25 % à penser qu’un lent déclin soit inéluctable face à la montée des pays émergents. Là aussi, le vrai clivage oppose les partis républicains et le Front national où se concentrent les « déclinistes ».

Cigales ou fourmis ?
La question qui se pose est de savoir comment, pour les Français, la question des finances publiques s’articule avec les autres priorités et, une nouvelle fois, les résultats vont à l’encontre de bien des idées reçues.
Sur l’objectif de réduction du déficit et de la dette, il y a un large consensus mais il existe en revanche un clivage sur la place de cette priorité : une priorité pour les sympathisants UMP, un « objectif important, mais parmi d’autres problèmes » pour les sympathisants PS. Sur les modalités, le consensus est moins réjouissant pour la gauche, puisqu’il est largement en faveur d’une réduction des dépenses publiques. La gauche ne doit évidemment pas renoncer à la réforme de la fiscalité ni à l’augmentation de certaines dépenses publiques. Mais elle doit prendre garde à ne pas apparaître sous le seul visage du classique tax and spend…

Des maux et des mots
Il y a des mots usés parce que, objectivement, ils ont trop servi (le mot « réforme ») ou parce que, subjectivement, ils n’entrent plus dans la conscience collective, comme les « classes populaires ».
Mais il existe des mots nouvellement valorisés. Si la plupart des mots sont politiquement neutres – « ni de gauche, ni de droite » ou « autant de gauche que de droite » –, il y a des mots vraiment ou plutôt attribués à la gauche – « solidarité », « services publics », « tolérance » et « laïcité ». Les mots qui sont jugés les plus importants sont nettement les mots de gauche. Le plus important pour les Français est « solidarité ». Le plus rassembleur pour désigner ce que serait un monde meilleur est « respect ».
Solidarité et respect, c’est presque un programme !

Gilles Finchelstein

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 11:40

PS-SPD2.jpgLe Parti socialiste a accueilli une délégation du Parti Social Démocrate d’Allemagne (SPD) conduite par son Président Sigmar Gabriel.  Avant un Bureau National franco-allemand, la Première secrétaire Martine Aubry et Sigmar Gabriel président du Parti Social Démocrate d’Allemagne (SPD)  ont fait une déclaration commune ici .

Voici les principales propositions du texte PS/SPD du 21 juin 2011 : taxes sur les transactions financières, minima sociaux, programme de croissance, émission d'euros-obligations, agences de notation publique, taux plancher des impôts sur les sociétés, pacte de stabilité sociale, salaires minimums ... avec une Europe (enfin) pilotée par une véritable gouvernance économique européenne.

Alors que l'Europe a perdu sa boussole depuis quelques années avec des gouvernements européens majoritairement libéraux, les élections présidentielles françaises de 2012 et les élections allemandes en 2013 seront donc décisives pour l'avenir de l'Europe.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 11:39

 EL4_Brennilis.jpgPour une transition énergétique

25 ans après Tchernobyl, nous assistons depuis deux mois à Fukushima à une nouvelle catastrophe de niveau 7 (niveau maximal sur l’échelle des évènements nucléaires et radiologiques). Cette catastrophe nous interpelle de nouveau sur les dangers du recours à l'énergie nucléaire et doit nous amener à modifier les fondements des politiques énergétiques et climatiques.

Considérant,

- Que les technologies nucléaires peuvent être à l'origine d'accidents graves, largement imprévisibles, qui peuvent avoir des impacts mondiaux de long terme et font peser des menaces insoutenables pour les territoires environnant et leurs habitant-e-s pour des décennies. Tchernobyl et Fukushima en étant les exemples les plus dramatiques.

- Que l'énergie nucléaire produit des déchets dangereux, à durée de vie longue et pour lesquels il n'existe pas de solution de traitement.

- Que cette énergie, qui ne représente actuellement qu'environ 6% de l’énergie produite dans le monde et 17% de l'énergie finale consommée en France.

- Que le budget de la recherche en France dans le domaine de l’énergie, essentiellement consacré à l'énergie nucléaire, est notoirement insuffisant en ce qui concerne les énergies renouvelables.

- Que l'énergie nucléaire nécessite l'utilisation de minerais non renouvelables, dont le stock est limité dans le temps (60 à 100 ans) au même titre que les énergies fossiles.

- Que le coût de l'énergie nucléaire pour la collectivité est largement sous-évalué. Par exemple, le coût de démantèlement des centrales est largement sous-estimé, embryonnaire même selon la Cour des Comptes.

- Que le recours à la sous-traitance pour les travaux liés à la maintenance et à la sûreté des réacteurs augmente les risques d'accidents majeurs et expose des milliers d'intérimaires, travailleurs précaires, à des risques sanitaires inacceptables.

- Que l'augmentation inéluctable du coût des ressources énergétiques non renouvelables, toujours plus rares, exige d'investir d'urgence dans la sobriété énergétique, dans l’efficacité énergétique et dans les énergies renouvelables.

- Que les techniques de production d'énergies renouvelables (éolien, solaire...), fortement créatrices d'emplois locaux, sont arrivées à maturité et offrent des alternatives à l'énergie nucléaire.

- Que la Région Bretagne a fait le choix du développement des énergies renouvelables marines qui constituent une opportunité importante pour son développement économique.

- Que la Région Bretagne est d'ores et déjà engagée dans des programmes de maitrise des consommations et de déploiement des énergies renouvelables en vue d'acquérir une plus grande autonomie énergétique.

- Que les bretons et bretonnes, à travers les luttes anti-nucléaires, notamment Plogoff, ont affirmé clairement leur refus de l'énergie nucléaire.

En conséquence, le Conseil régional de Bretagne réuni en session plénière les 24 et 25 Mai à Rennes demande au gouvernement :

- d'engager dès à présent la sortie du tout nucléaire et d'amorcer, au fur et à mesure de l'extinction du parc, une sortie totale du nucléaire, comme cela est déjà le cas en Bretagne.

- de ne pas renouveler les autorisations d’exploiter pour les centrales âgées de plus de 35 ans, et de fermer celles qui ne passeraient pas de manière concluante les tests de sécurité engagés par la Commission Européenne le 25 mars dernier.

- d’engager la transition de nos modèles énergétiques vers la sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables en prenant les mesures politiques et fiscales qui la rendront possible et en prenant en compte dans ce domaine les ambitions du Pacte électrique breton.

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 18:55

stiglitz.jpgNous publions ici une tribune de l'économiste américain Joseph STIGLITZprix Nobel en 2001, parue hier dans le journal économique Les Echos . J. STIGLITZ s'est notamment révélé au grand public après de très violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale en 2000 ... Il appartient au courant de pensée des "nouveaux keynésiens" qui ont introduit dans la macroéconomie keynésienne l'étude des comportements individuels.

Tout en n'étant pas altermondialiste, Joseph Stiglitz collabore avec les forums sociaux et partage certaines analyses : il est ainsi partisan d'une taxe (Tobin ou équivalente) sur les transactions financières et pour une régulation de la mondialisation :

"NEW YORK - Il y a un peu plus de 13 ans, lors de la réunion du FMI à Hong Kong en 1997, le Fonds avait tenté d’amender sa charte de manière à obtenir plus de liberté pour pousser les pays vers la libéralisation de leur marché des capitaux. Il n’aurait pas pu choisir un pire moment : la crise est-asiatique était alors en préparation – une crise qui était largement le résultat de la libéralisation des marchés de capitaux dans une région qui, étant donné son taux d’épargne élevé, n’en avait pas besoin.

Il s’agissait d’une demande des marchés financiers occidentaux – et des ministères des finances occidentaux qui les servent de manière si loyale. La dérégulation financière aux Etats-Unis a été la cause principale de la crise globale qui a éclaté en 2008, et la libéralisation des autres marchés financiers et de capitaux a permis la propagation ce trauma « made in USA » à travers le monde.  

La crise a démontré que des marchés libres et sans entrave ne sont ni efficients, ni stables. De même, ils ne sont pas nécessairement performants pour fixer les prix (voyez la bulle immobilière), y compris les taux de change (qui sont simplement le prix d’une monnaie par rapport à une autre).

L’Islande a démontré que répondre à la crise en imposant des contrôles de capitaux peut aider les petits pays à limiter son impact. Et la politique non conventionnelle de « quantitative easing » (QEII) de la Réserve Fédérale américaine a inévitablement signifié la mort de l’idéologie des marchés sans entrave : l’argent va là où les marchés pensent que les rendements sont les plus élevés. Avec le boom des marchés émergents, ainsi que le marasme des Etats-Unis et de l’Europe, il était clair que la plupart de la liquidité nouvellement créée se retrouverait dans les pays émergents. Surtout que le canal du crédit aux Etats-Unis demeurait bouché, à cause de la position précaire dans laquelle se trouvait encore et toujours de nombreuses banques régionales et communautaires.   

L’afflux d’argent dans les marchés émergents provoqué par la politique des Etats-Unis a convaincu les ministres des finances et gouverneurs de banque centrale, y compris ceux qui y sont idéologiquement opposés, de la nécessité d’intervenir. En effet, l’un après l’autre, tous les pays ont décidé d’intervenir d’une manière ou d’une autre pour empêcher que la valeur de leur monnaie ne grimpe à des niveaux astronomiques.

Le FMI a finalement établi un lien entre inégalité et instabilité

Le FMI a maintenant reconnu le bienfondé de ces interventions – mais, pour amadouer ceux qui ne sont pas encore convaincus, il suggère qu’elles ne devraient être utilisées qu’en dernier recours. Au contraire, la crise aurait dû nous faire comprendre que les marchés financiers ont besoin d’être régulés, et que les flux de capitaux transfrontaliers sont particulièrement dangereux. De telles régulations devraient avoir un rôle crucial dans tout système visant à assurer la stabilité financière ; les utiliser seulement en dernier recours est une recette pour une instabilité permanente.

Il existe une gamme étendue d’outils de gestion des comptes de capitaux, et le mieux est que chaque pays en utilise plusieurs d’entre eux. Même s’ils ne sont pas entièrement efficaces, ils sont en général beaucoup mieux que rien.

Cependant, un changement encore plus important concerne le lien que le FMI a finalement établi entre inégalité et instabilité. Cette crise a largement été une conséquence des efforts des Etats-Unis pour soutenir une économie affaiblie par une inégalité qui a fortement augmenté, au moyen de taux d’intérêts faibles et d’une régulation lâche (dont la combinaison a fait en sorte que beaucoup de gens ont emprunté bien au-delà de leurs moyens). Les conséquences de cet endettement excessif prendront des années à disparaître. Mais, comme une autre étude du FMI nous le rappelle, cela n’est pas neuf. 

La crise a aussi remis en question des dogmes de longue date qui attribuent le chômage à la rigidité du marché du travail, parce que des pays avec des salaires plus flexibles, comme les USA, se sont moins bien comportés que les économies nord-européennes, y compris l’Allemagne. En effet, lorsque les salaires diminuent, les travailleurs éprouvent encore plus de difficulté à rembourser leurs dettes, ce qui fait empirer les problèmes sur le marché immobilier. La consommation reste faible, alors qu’une reprise forte et durable ne peut être basée sur une autre bulle alimentée par l’endettement.

Aussi inégale était l’Amérique avant la Grande Récession, la crise et la manière dont elle a été gérée ont encore amplifié l’inégalité des revenus, rendant une reprise encore plus difficile. L’Amérique se prépare à sa propre version de malaise à la japonaise.

Pourtant, il existe des moyens de sortir de ce dilemme : renforcer les négociations collectives, restructurer les emprunts hypothécaires, utiliser bâtons et carottes pour amener les banques à se remettre à prêter, réformer les politiques fiscales et budgétaires en vue de stimuler l’économie aujourd’hui par des investissements de long terme et implémenter des politiques sociales assurant des opportunités pour chacun. En l’état actuel, avec presque un quart de l’ensemble des revenus et 40% de la richesse des USA allant au pourcentage de la population le plus riche, l’Amérique est moins une « terre d’opportunités » que même la « vieille » Europe.

Pour les progressistes, ces réalités épouvantables font partie de la litanie habituelle de frustration et d’outrage justifié. La nouveauté est que le FMI a rejoint le choeur. Pour reprendre les mots par lesquels Strauss-Kahn a conclu son discours devant la Brookings Institution quelques jours avant la réunion récente du Fonds : « En fin de compte, l’emploi et l’équité sont des éléments de stabilité économique et de prospérité, de stabilité politique et de paix. Cela est au coeur du mandat du FMI. Cela doit être placé au coeur de l’agenda politique. »

Strauss-Kahn se révèle être un leader sagace du FMI. Espérons seulement que les gouvernements et les marchés financiers tiennent compte de son appel."

Joseph E Stiglitz

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