7 janvier 2008
1
07
/01
/janvier
/2008
12:53
Le Président de l’Association des Pêcheurs Plaisanciers des ports de Clohars Carnoët
a souhaité attirer notre attention sur la situation des ports. Il s’inquiétait de savoir comment seraient gérés les ports durant notre mandat et quelles mesures tarifaires
comptons-nous prendre pour que le tarif des ports reste accessible aux gens du pays. Voici un extrait de la réponse que je lui ai adressée :
« Le port de Doëlan est apprécié bien au-delà de notre commune. Il reste aussi un atout économique pour notre pêche qu’il convient de préserver.
Concernant la gestion des ports, elle continuera, bien sûr, d’être assurée par la municipalité et non par une société privée.
En ce qui concerne l’évolution des tarifs de mouillage sur Doëlan, nous poursuivrons ce qui a été fait par Jean Jacques Leize (contrat d’entretien avec la DDE). Il reste,
à ce jour 180 mouillages forains. Trente passeront en communaux en 2008, jusqu’à l’uniformisation des tarifs en 2013 (amont et aval). C’est une façon acceptable, nous semble-t-il,
d’équilibrer les comptes, progressivement.
Les tarifs d’un bateau de 4 mètres sur un mouillage forain sont actuellement de 81,6 euros. Ils passeraient à 165,2 euros (mouillage amont) ou à 245,8 euros (mouillage aval).
Il est aussi nécessaire de tenir compte dans ce tarif de l’investissement de départ et de l’entretien régulier qui ne sera plus à la charge de l’usager (chaînes, émerillons, manilles, cosses,
orins, bouées).
Concernant les subventions d’équilibre versées par la commune, celles-ci nous paraissent justifiées. Il s’agit, ici, d’une aide indirecte aux professionnels de la pêche
(37 000 euros en 2006). Si nous voulons conserver l’activité pêche, et c’est notre souhait, nous sommes tenus de verser cette aide, au moins jusqu’à expiration du passage des mouillages
forains en mouillages communaux. Les frais de personnel, selon nous, ne devraient pas augmenter (2 personnes).
Enfin, en ce concerne vos craintes quant à l’attribution des mouillages aux personnes extérieures à la commune, plus fortunées, il nous semble nécessaire de pondérer
cette éventualité. En effet, le coût mensuel de ces nouveaux mouillages communaux reste accessible puisqu’ils sont compris entre 13,8 euros et 20,5 euros, environ, par mois (base 165,2 et 245,8
euros par an). Il est bien évident que nous étudierions attentivement, lors du passage à ces nouveaux tarifs, toutes les situations délicates que pourraient rencontrer nos concitoyens
(perte d’emploi, petits revenus, situations précaires….).
Jacques JULOUX