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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 10:47

imagesCAEZUNFD250px-Logo telegrammeSelon l'encyclopédie en ligne Wikipédia, "la liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d'opinion, la liberté mentale et d'expression."


Ainsi, l'article 11 de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Sans remettre en cause le principe de séparation entre politique et journalisme, cela n'exonère pas la presse de critiques comme n'importe quel acteur de la vie démocratique.

Sur le dossier STEP, la presse locale a été beaucoup sollicitée par les différents protagonistes : comités de défense, associations, citoyens, oppositions, municipalité... pour des communiqués à l'intérêt parfois discutable et que nous ne discutons pas.

Mais la moindre des choses est de retranscrire correctement la réalité des faits et des votes.

L'article du correspondant du Ouest France de ce lundi 14 décembre sur le conseil municipal de vendredi dernier est consternant. C'est un mélange de désinformation et d'erreurs qui vont encore semer inutilement la confusion. Ainsi donc la principale information du conseil municipal est le fait que "l'opposition a voté contre la station à Kerzellec". C'est un point de vue qui en vaut d'autres mais passons... C'est surtout le compte rendu des votes et le mélange avec le débat sur la médiathèque qui fait de cet article un fiasco total :

Intox : "Le groupe "Clohars pour tous" s'est abstenu, tout comme avec un autre élu de la majorité"

Info : Joël Chenot et son groupe ont voté pour le site de Kerzellec comme 18 élu(e)s de la majorité sur 19. Aucune abstention n'est à signaler sur ce vote avec 22 votes pour et 5 contre.

C'est "Une large majorité" pour le site de Kerzellec comme l'a titré Le Telegramme dans son compte rendu de samedi dernier.

Ensuite l'article du OF reprend une intervention de Jacques Juloux sur le volet juridique du dossier et l'étude d'impact. Il s'en suit la position de René Le Floch qui s'abstient avec le groupe "Clohars pour tous" au regard "de ne pas connaitre le projet, le site, les coûts"... alors que "ses colistiers votaient contre le projet de médiathèque".

On vient de changer de sujet mais il faut vraiment suivre ou avoir été présent au conseil municipal pour comprendre.

Le dossier STEP a fait couler beaucoup d'encres et sans doute vendre beaucoup de papiers.

Les élu(e)s ont tranché en toute transparence après un très long débat public. De leur côté, les journalistes doivent faire leur travail avec un minimum de rigueur. 


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commentaires

C
<br /> Article publié dans Ouest France du 15 décembre :<br /> "<br /> Conseil municipal : rectificatifs<br /> Lors du conseil municipal, en ce qui concerne le vote d'implantation de la station d'épuration, le groupe « Clohars Pour Tous » a voté pour son implantation à Kersellec. Il y a en efffet eu 22 voix<br /> pour le projet proposé par la majorité et cinq contre.<br /> <br /> Il fallait lire également que le conseil n'a pas adopté la charte pour la zone de développement éolien de la Cocopaq, l'implantation de ces matériels sur le territoire de Moëlan ayant des<br /> répercussions visuelles sur la commune, route de Quimperlé et dans le secteur du Pencleu.<br /> "<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Bonsoir,<br /> Effectivement, un familier des us et coutumes du lieu est en mesure de donner une image exacte de la situation. Mais si l’image donnée est confuse et inexacte, peut-être est-ce dû à la confusion de<br /> la situation.<br /> D’un paysage noyé dans le brouillard, un excellent appareil photo ne peut donner qu’une image brouillée.<br /> Or j’ai cru comprendre que la situation est tout sauf limpide. La compréhension des problèmes techniques nécessite une spécialisation que n’ont pas la plupart des intervenants . Les aspects<br /> juridiques ne sont maîtrisés que par les hommes de loi. La règlementation est un fouillis de directives et de recommandations émanant d’organismes nombreux dont on ne connait pas toujours bien le<br /> pouvoir de décision. La loi littoral , qui est une épée de Damoclès , est bourrée d’absurdités ayant pour seul résultat de conduire à l’immobilisme. Les évaluations financières sont à apprécier à<br /> l’aune des subventions possibles, lesquelles dépendent de la technique utilisée, de l’emplacement retenu, des délais d’exécution des travaux, et de l’âge du capitaine. Le choix final dépend en plus<br /> de la réaction des comités de défense de ceci et de cela, de l’opposition des associations , d’éventuels recours juridiques, et de la possibilité d’acquisition ou non des terrains.<br /> Last but not least, certaines solutions proposées ne sont viables que sous réserve d’une dérogation, donc entachées d’une grande incertitude.<br /> Enfin l’échéance de 2012 se rapproche à grands pas sans qu’on puisse dire ce qui se passera si elle n’est pas respectée, notamment au plan des subventions. La France devra payer des pénalités et il<br /> est probable que les sommes allouées aux subventions seront affectées d’un coefficient réducteur pour les communes en retard.<br /> Pour compléter le tableau, certaines animosités politiques viennent polluer le débat et ajouter à la confusion.<br /> Quel que soit le savoir faire du rapporteur, je doute qu’il soit en mesure d’apporter une clarification à un problème aussi compliqué.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Le journaliste en question est le correspondant local de la commune.<br /> Il assiste à tous les conseils municipaux comme le correspondant du télégramme. Il vit sur la commune et est au fait de tout ce qui s'y passe depuis très longtemps.Il a sûrement accès aux élus<br /> de<br /> la commune sur simple demande.Par conséquent, il me paraît que son compte rendu est un parti pris, car il ne s'agit pas seulement d'un article mal rédigé, mais qu'également, les votes soient<br /> mal<br /> comptés, cela fait beaucoup.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Bonjour,<br /> Un journaliste « parachuté » au milieu d’un conseil municipal a toute les chances de se trouver dans la situation d’un ethnologue débarquant au milieu du conseil de tribu d’une ethnie<br /> lointaine. Il ne possède pas le « background », il n’est pas au courant des querelles locales, il n’a pas les outils pour « peser » les déclarations des uns et des autres à<br /> l’aune des rancœurs anciennes et des clivages politiques locaux subtils, il ne connait pas les dossiers. Il ne peut donc que donner une interprétation de la représentation à laquelle il a assisté..<br /> Si cette représentation est consistante, claire et exhaustive, il en donnera un bon compte-rendu, sinon son papier ne peut être que de la bouillie pour les chats.<br /> Si l’on veut que la presse transcrive correctement une situation , il faut communiquer correctement, et non pas lui donner à assister à une représentation pugilistique .<br /> Bien qu’étant moi-même cloharsien et bien qu’ayant lu attentivement les documents à ma disposition, je n’ai toujours pas compris les subtilités du dossier STEP. Je me mets à la place du journaliste<br /> qui débarque au milieu d’un débat et qui ne reçoit qu’une photo instantanée d’une pièce en plusieurs actes.<br /> Tout en respectant la liberté de la presse, ne serait-il pas opportun de prévoir un entretien particulier avec le ou les journalistes assistant au conseil, afin de les éclairer sur certains point<br /> du débat et de dissiper la confusion qui peut apparaître aux yeux d’un auditeur externe ?<br /> Cela se fait partout.<br /> <br /> <br />
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