Selon l'encyclopédie en ligne Wikipédia, "la liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d'opinion, la liberté mentale et d'expression."
Ainsi, l'article 11 de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut
donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Sans remettre en cause le principe de séparation entre politique et journalisme, cela n'exonère pas la presse de critiques comme n'importe quel acteur
de la vie démocratique.
Sur le dossier STEP, la presse locale a été beaucoup sollicitée par les différents protagonistes : comités de défense, associations, citoyens,
oppositions, municipalité... pour des communiqués à l'intérêt parfois discutable et que nous ne discutons pas.
Mais la moindre des choses est de retranscrire correctement la réalité des faits et des votes.
L'article du correspondant du Ouest France de ce lundi 14 décembre sur le conseil municipal de vendredi dernier est consternant. C'est un mélange de désinformation et
d'erreurs qui vont encore semer inutilement la confusion. Ainsi donc la principale information du conseil municipal est le fait que
"l'opposition a voté contre la station à Kerzellec". C'est un point de vue qui en vaut d'autres mais passons... C'est surtout le compte rendu des votes et le mélange avec le débat sur la
médiathèque qui fait de cet article un fiasco total :
Intox : "Le groupe "Clohars pour tous" s'est abstenu, tout comme avec un autre élu de la majorité"
Info : Joël Chenot et son groupe ont voté pour le site de Kerzellec comme 18 élu(e)s de la majorité sur 19. Aucune abstention n'est à signaler sur ce vote
avec 22 votes pour et 5 contre.
C'est "Une large majorité" pour le site de Kerzellec comme l'a titré Le Telegramme dans son compte rendu de samedi dernier.
Ensuite l'article du OF reprend une intervention de Jacques Juloux sur le volet juridique du dossier et l'étude d'impact. Il s'en suit la position de René Le Floch qui
s'abstient avec le groupe "Clohars pour tous" au regard "de ne pas connaitre le projet, le site, les coûts"... alors que "ses colistiers votaient contre le projet de
médiathèque".
On vient de changer de sujet mais il faut vraiment suivre ou avoir été présent au conseil municipal pour comprendre.
Le dossier STEP a fait couler beaucoup d'encres et sans doute vendre beaucoup de papiers.
Les élu(e)s ont tranché en toute transparence après un très long débat public. De leur côté, les journalistes doivent faire leur travail avec un minimum
de rigueur.